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Lettre d'un battement de cœur

Lettre d'un battement de cœur

Publié le 20 sept. 2024 Mis à jour le 20 sept. 2024 Poésie et chanson
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Lettre d'un battement de cœur

 

Je me sens de plus en plus stupide quand je regarde les oiseaux dehors. Peu importe lesquels planent au-dessus de moi, un pigeon ou une perdrix, c'est toujours son sourire que j'attends quand les volatiles finissent pas disapraître dans le lointain. Elle aime les voir voyager, sans craindre les frontières, en totale insouciance, si loin des réalités impitoyables de notre monde.

Rappelle-moi la dernière fois que j'ai parlé d'elle ? 

C'est assez simple à se souvenir, je crois.

Je ne fais que ça, et je songe désormais, que de bien des façons, tu dois me trouver ennuyeux maintenant. Je ne pense qu'à moi, je ne vois qu'elle. Un homme ne se perd pas ainsi pour se retrouver seul à la tombée de la nuit. D'elle, c'est formidable comme je me languis. Son parfum, comment le présenter si ce n'est le résumer à une invation délicieuse qui me donne envie de me délecter inlassablement. Infiniment.

Si proche d'elle, je goûte à des mets du paradis. Elle est descendue du ciel et a pris avec elle tant de merveilles ; quand elle me laisse caresser son espace, qu'elle m'accueille de son sourire céleste, je m'envole et fuis si haut, je n'ai plus envie de sentir la dure terre qui brutalise tous mes réveils.

Les nuits, je survis dans l'obscurité glaciale des minutes que je veux voir s'écouler. Comment le temps parvient-il à s'arrêter quand je suis à ses côtés, pour m'accabler de cette maudite longévité, les fois où je me retrouve face à moi ? Cette étrangeté gagne et je me sens harassé. Les soirs noirs, je remplis mon cœur de toute la chaleur des moments passés auprès d'elle. Jamais je ne me brûle, mais j'ai bien ce brasier qu'elle continue d'alimenter sans cesse.

La nuit, le jour, de son amour, un bois noircit. Il me donne à penser que ma poitrine enflammée saura éternellement apaiser ses yeux lorsque ses larmes couleront sur moi. Et je cueillerai ses larmes, j'effaçerai ses larmes. Je laisserai cette sérénade sentimentale cachée au fond de moi, agir en euphonie, un sédatif acoustique.

Les oiseaux dehors, porteront au ciel, au père, ses gouttes salées. Dans leur quête, les infortunés les déverseront aux mers. Et ainsi fait, les eaux viendront sacraliser les rivages.

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