Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
avatar
Humeur
La fable de Medipanemo

La fable de Medipanemo

Publié le 9 mai 2025 Mis à jour le 9 mai 2025 Poésie et chanson
time 1 min
CREATIVE ROOM

Humeur

Accueil
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 7 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

La fable de Medipanemo






Dans les eaux de Medipanemo,

Sous ses flots bleus, tranquilles et chauds,

Vivait Louis, poisson clown vif

Blotti dans son logis récif.


Il partageait sa douce vie

Avec Démona, sans envie.

Anémone un peu rude, un peu vieille,

Mais qu'il aimait comme une abeille

Aime sa ruche, son abri:

Avec fierté, avec souci.


Pour lui, ses bras faisaient rempart

Contre l'anguille ou le hasard.

Mais Louis, rêveur en silence,

Cherchait l'appel de la distance.

Il observait le monde autour,

Le va-et-vient, l'éclat des jours,

Et soupirait: "Je veux savoir

Ce que la mer cache le soir."


Un matin tiède sans un mot

Il quitta l'abri des flots clos.

Il traversa des champs de sel,

Des herbiers lents, des bancs rebelles,

Vit le corail rouge et cassant,

L'ombre fuyante d'un passant.

Un sac humain, deux hameçons,

Et des silences à l'horizon.


Il connut joie, danger, fatigue,

La solitude, vague intrigue,

Et les poissons de mille clans

Qui vivent seuls, fiers ou tremblants.


Il apprit l'art de se défendre

Mais nul lieu ne sut lui répondre,

Pas même l'épave où l'abrita

Un vieux perroquet sans éclat.


Les années glissèrent ainsi,

Son cœur, en lui, cherchait l'oubli

Mais chaque nuit, dans le silence,

Il sentait, vive, la présence

D'un doux frisson, un souvenir:

Démona, son ancien plaisir.


Alors, vieilli, un jour d'écume,

Il fit chemin vers sa lagune

Il trouva le vieux récif,

Toujours battu par les motifs

Du courant lent et des algues.

Louis nageait dessous la vague.


Démona, pâle, mais encore là,

Agita lentement ses bras.

Sans un reproche, sans un mot,

Elle ouvrir ses tentacules, aux flots.

Et Louis, ému, s'y glissa,

Comme si rien ne c'était passé là.



MORALE

La vie parfois nous fait partir,

Mais c'est l'amour qui fait revenir.

On cherche au loin ce qu'on avait

Pour mieux comprendre ce qu'on perdait.


lecture 7 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter Se connecter

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Poésie et chanson
J'me venge
J'me venge

Je souffre parfois,Je souffre...

Cendres De Lune
1 min
Folle fleur fanée
Folle fleur fanée

Je m'étais promis,promis, juré, craché,que je n'écrirais plusplus, pour dire n'importe quoi....

Cendres De Lune
3 min
L'autre dans le miroir
L'autre dans le miroir

Figé, un instant, devant le miroir où je m'étais reconnu pour la première fois.Ce n'est pas un souvenir. C'est bien p...

Benjamin Charlat
1 min
Tu mourras
Tu mourras

Tu mourras quand même. Mourir trop tôt ou trop tard. Mourir bien ou mourir mal. Tu mourras quand même....

Basty
1 min
Me Lire
Me Lire

Tu veux me lire?

Cendres De Lune
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey