Être humain confiné...
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Être humain confiné...
Covid19 s'est miniature, ça traîne dans l'air, impossible de l'imaginer. La pandémie c'est infiltré dans nos vies, et je n'ai rien vu venir. Tous masqués, des masques blancs, noirs ou bleus, des multicolores, et j'avoue que parfois cet accoutrement m'aide à me sentir plus Humain...
Je m'explique, ma panoplie de déglingué se fait oublié, masqué j'entre dans la norme. J'oublie un temps ce diagnostic de " Adulte Handicapé Psychologique ", mon frein à tête, mes maux.
Ainsi, le bleu aluminium de mon regard océan est Pacifique. Et pourtant, je ne suis pas méchant, juste une utopie impossible à réaliser, la paix universelle !
Cependant, bien impuissant à trouver la moindre idée pour réaliser ce désir de mon enfance : La paix.
La solitude est un produit toxique et amère. Schizophrène c'est mon diagnostic, j'ai attrapé un virus l'amour flou, ou plutôt je pensais vivre pour rire, en sa compagnie. Voyager peut-être, m'abriter, m'abandonner dans ses bras, vivre au travers ses yeux verts translucides, pupilles étincelantes, un masque de joie. Or, un petit matin ordinaire, une lettre, une pensée finale, un crayon noir fatal m'a adopté et fait entrer dans le songe, sans porte de sortie : cette lettre à éclairer mes nuits blanches et aspirée en mode dépression, illico lue. Me voilà avion qui décolle, l'univers de la folie, cette porte asymétrique s'est ouverte. Terminée la tranquillité d'esprit, voilà que une voix abstraite me pousse à l'eau, un bain de minuit à la marina, en décembre, c'est royal.... Combien de fois, j'ai égaré mes synapses, perdu la raison et cette question : " L'humanité est elle douée de raison ? "
Auriez-vous une réponse à ma question ?
Moi, j'ai le doute fondateur. Nous sommes tous des fous en vadrouille, et cela le temps d'une vie !
Ayant perdu la notice pour respirer de joie, la pandémie est chiffrable, à la radio, sur les ondes, les journalistes informent en chiffres. Ils comptent les morts et le coût de la blessure universelle, ce coup de glaive à l'humanité.
Le naufrage de nos échanges d'intérêts, économiques à fait chanté les multiples oiseaux, des espèces d'animaux sauvages ont pu résister à la disparition fatale vers laquelle nous allons au point final, pas au point-virgule , par la maîtresse folie du toujours plus...
Je m'explique.
Un trop-plein de croissance tue la matrice, la mère de l'humanité, puisqu'elle crée un monde, où mère/terre notre socle, notre nourrice, bientôt ne pourra plus nous porter !
La planète Terre est bleue aquarelle, multiples colorations et me fait penser à nos masques, nos maux, notre ultime peur de mourir par et sous un vent de mystères : L'infiniment petit.
Non, je ne suis pas grand, pas grand chose non plus, mais je vous souhaite beaucoup de courage pour vos vies, d'accords majeurs , de ramener sur votre dos l'amour et l'humour. Mais si je signe mon billet doux : Oubliez absolument ce desir de devenir immortel !
Nous sommes propriétaires de nos vies et simple locataire du loisir de poser nos pieds sur la Terre promise. Celle-ci dessus même où nous sommes en peine de respirer depuis peu et où on devrait cesser de faire des feux de joie : La guerre mondiale, économique, ou invasive.
Ppb il y a 2 ans
Bonjour, merci pour ce texte qui "m'a pris aux tripes". PPB.
Jean-François Joubert il y a 2 ans
Merci beaucoup pour ce commentaire qui me touche le coeur
Jean-François Joubert il y a 28 jours
merci beaucoup pour ce commentaire