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Faut pas croire, y'a pas que les textes des Zautres qui m'agaçent par leur manque de trepalium: "Une autre hypothèse avancée pour expliquer l'évolution du mot travail vers son sens moderne avance une origine chrétienne du mot. En effet, le christianisme et le monachisme, très influents au haut Moyen Âge, auraient grandement contribué à diffuser une représentation du travail actif, vu cependant comme une conséquence du péché originel. D'où la règle édictée par saint Benoît destinée à organiser et à régler la vie des moines bénédictins autour de trois activités: l'office divin, la louange et le travail manuel effectué en commun. Cette activité - dénommée travail - vise à la fois à œuvrer pour permettre la subsistance de la communauté, pour développer le bien commun (par exemple : réaliser des défrichages), mais aussi à expier le péché originel." , tout piqué sur wikipédia, na.
Miam miam.
Revenonsen au premier mouton. La semaine dernière une Zâme Zinternetique charitable a fait remonter à la surface un texte d'un peu moins d'un an collé ailleurs. En le lisant, j'ai bien aimé, j'l'avais presqu'oublié en plus, du coup je l'ai un peu redécouvert:
19/04/2021
Ce weekend, j’ai pas mal travaillé. J’ai abusé de ma naïveté pour avancer, j’ai embêté des chercheurs, des poètes, des poètes-chercheurs. Mais au bout du bout, j’ai trouvé un caillou. Un caillou important. Un caillou sur lequel j’ai gravé deux ou trois trucs trouvés en chemin...d’aucuns pourraient dire que ce sont des trucs de magicien, en ce sens que la magie est tout ce qui n’a pas encore trouvé son chemin dans le conscient d’un individu. Ou tout ce qu’un individu n’a pas perçu du fait qu’il n’a tenté le chemin conscient pour le sortir du mot « magie ».
D’une part, aucune idée n’est assez bête pour être mise de côté sans l’avoir bien regardé. Même l’idée d’un vélo avec des roues carrés. Certes. Mais tant que ce n’est pas gravé sur le caillou, cela ne reste qu’une brume évanescente. Encore faut-il prendre le temps de travailler ce truc : faire une chaise sans dossier, tenter de communiquer l’inuit sans l’avoir appris, démontrer que je suis un crocodile. Peu importe, ou plutôt tout importe.
D’autre part, en tant qu’individu, j’ai assez de moyen pour mener l’idée du vélo avec des roues carrés à une esquisse de réflection/réflexion. J’ai un corps et un esprit, en état de fonctionnement dans le système minimal terrien, conditions nécessaires et suffisantes pour puiser dans les ressources du système en lui-même, dans les diverses interprétations humaines faites de ce système-là dont il reste assez de traces pour être examinées, et la respiration pour trouver la distance nécessaire à trouver l’équilibre du Pharmakon, à savoir que ces données, une fois perçues par mon corps et mon esprit, soient équilibrées entre leurs potentialités d’empoisonner mes perceptions ou de les étendre.
Puis, si et seulement si je tente sincèrement de monter mon vélo à roues carrés, ma chaise sans dossier, tenter de communiquer l’inuit sans l’avoir appris, mon argumentaire pour démontrer que je suis un crocodile, alors je percevrai le système dans lequel je pense. Le « système », c’est tout ce qui est extérieur à mon individualité et qui influe sur mes perceptions. Ce sont toutes les contraintes, bien au-delà de toutes celles exercées par la société humaine, même si elles en font évidemment partie. Par exemple, cela peut être la gravité dans le sens scientifique du terme, voire la définition de la gravité dans un espace scientifique donné.
L’absurde, c’est la bassine d’eau dans laquelle je plonge ma chambre à air dans laquelle je cherche la fuite...cet exercice sert à prendre conscience de l’existence de la chambre à air, c’est-à-dire des éléments extérieurs ma pensée qui orientent ma pensée. Et qui sait ce que je pourrais percevoir d’autre dans la bassine... ? Et d’où elle vient cette bassine... ? et l’eau ?
Or ces « expériences » ne peuvent être menés en groupe, au risque de recréer un autre système de contrainte extérieur.
L’idée serait que chaque individu mène ces expériences avant toute adhésion à quelque groupe que ce soit, fut-il d’unité 2.
Mais. Comme ceux uqi ont eu le courage d'arriver jsuque-là, j'ai tout de suite vu une dizaine de points d'améliorations, au moins. Rahhhhhhhhhhhh. Quoi qu'en faire? ben le coller au milieu d'une pérégrination mentale sur le fait que je ne le travaille pas alors que je le pourrais, voire que je le voudrais...
Foutage de gueule 14.0? Sincère questionnement sur l'origine d'une idée? Peur de perdre une quintessence de lecture de l'Zautre en y collant des corrections biaisiques? Un peu de tout ça, capitaine. Convalescence, k'on a dit. Je relis pas, hein. Et bravo à ceux qui sont arrivés jusque-là.
Ferjeux Mougin il y a 2 ans
Il est vrai qu'arriver au bout de l'article est courageux. Néanmoins, je suis heureux de trouver sur ce site une auteure qui publie des textes en profondeur et qui interroge nos manière de penser. A suivre, sans modération.
Alexia Monrouzeau il y a 2 ans
c'pas faux.