Chardon
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Chardon
Fort maladroit inconfort inconscient et si pâle
La fraîcheur qui s’installe le soleil qui s’incruste
Si la route est barrée le chemin se contourne
Il faut juste savoir éviter les ornières
Ton sourire enjôleur et la peau de ton ventre
Des angoisses en dessous qui te tordent te déchirent et moi depuis la rive qui assiste au désastre
Impuissante et coupable
De ne pas savoir dire quand il faut mon amour
Dépose en moi tes peurs et tes larmes tes désirs tes fantasmes et tes gosses tes besoins tes dégoûts tes soupirs tes odeurs et ton envie de nous
Je les engloutirai je les assimilerai je les ferai à moi je ne veux pas que tu t’étouffes
Reprenons notre souffle notre tête notre temps
Et les pierres de nos murs
nous avons à construire des châteaux italiens de nouveaux souvenirs il reste encore des braises le feu n’est pas éteint mais ma bouche me trahit elle parle trop et mal et t’embrasse goulûment et te prend tendrement mais bute sur ton mal et envenime les choses
Tu la vois dédoublée et menteuse elle se tait
Tu la veux adoucie et salivant de toi puis tu vois quelqu’un d’autre qui n’existe même pas
Si tes multiples toi et les miens se trouvaient et nous laissaient tranquilles à nous aimer de rien quelle paix
que la tendresse explose et que nos bruits d’amour nous fassent rire les demains
Anne Guillemont il y a 2 ans
Cœur avec les doigts
Luce il y a 2 ans
Je vais pleurer… mais je peux pas… y’a 7 gosses et mon collègue qui me regardent