Au seuil.
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Au seuil.
Au seuil du verger où le nain
Obéron veille sur la joie
Qui comme une palme verdoie,
Une m'a conduit par la main
Et m'a dit en riant : « Demain ! »
Or, l'aube après l'aube rougeoie
Dans les cieux de laine ou de soie,
Et je reste sur le chemin
Au seuil.
L'air sent la rose et le jasmin,
Le feuillage mouvant chatoie,
Mais une qui m'a fait sa proie
M'égare en dédales bénins,
Et je meurs, gonflé de venin,
Au seuil.
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