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Malik était un jeune diplômé d’une grande école, il avait espoir d’intégrer une agence aussi innovante que Starticool. Elle semblait faire partie de ces entreprises « où l’Humain avait toute sa place ». Il avait donc envoyé son CV, et c’était avec joie qu’il reçut une 1ère réponse : Starticool lançait le recrutement.
Son épopée commença. On lui demanda d’écrire une vraie lettre de motivation, 2 semaines plus tard, on lui annonça que le profil intéressait et qu’il lui fallait faire une vidéo de présentation. Puis, il eut un escape game avec d’autres candidats, un entretien collectif, un quizz au cours d’une journée de ski-détente, un hackathon sponsorisé par une boisson locale, un déjeuner-réseautage…
Quelques mois après l’envoi de son CV, Malik savait monter des vidéos, avait appris à skier, connaissait les noms de tous les autres candidats et pouvait même faire la promo de la boisson énergisante ; mais de sa candidature, il ignorait tout.
On lui envoya un mail un beau matin. Un mail avec beaucoup de smileys. Un mail qui disait que son profil était intéressant, mais qu’il n’avait pas assez d’expérience. Un mail qui expliquait que son CV seul aurait pu suffire à arriver à cette conclusion.
Un mail qui se terminait par « Belle journée =) »
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