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La Maison aux Volets Fermés

La Maison aux Volets Fermés

Publié le 7 août 2024 Mis à jour le 7 août 2024 Horreur
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La Maison aux Volets Fermés

C'était une nuit sans lune, l'obscurité enveloppant le village. Marie avançait sur le chemin de terre, ses pas résonnant dans le silence. Elle n'aimait pas passer par là, surtout à cette heure, mais elle n'avait pas le choix.

À chaque pas, l'angoisse montait. Les arbres semblaient se rapprocher, leurs branches tendues vers elle. Elle serra son manteau autour d'elle, essayant de repousser le froid glacial.

Au bout du chemin se dressait la vieille maison aux volets fermés, abandonnée. Les enfants disaient qu'elle était hantée. Les adultes, eux, préféraient ne pas en parler.

Marie accéléra le pas, fixant la lueur des réverbères du village au loin. Soudain, un grincement la fit s'arrêter. Elle tourna la tête vers la maison. Les volets étaient fermés, mais elle aurait juré voir une ombre bouger derrière une fenêtre.

Elle tenta de reprendre sa marche, mais ses jambes refusaient de bouger. Un frisson glacial lui parcourut l'échine. Le grincement se fit entendre à nouveau, suivi d'un murmure. Elle tendit l'oreille, son cœur battant. "Marie..." Le souffle de son nom dans l'air la glaça.

Rassemblant son courage, elle fit un pas en avant. "Il faut que je parte d'ici", se dit-elle, mais ses pieds restaient cloués au sol. La peur la paralysait. Le murmure reprit, plus insistant. "Marie, aide-moi..."

Elle se tourna vers la maison, fixant la fenêtre du rez-de-chaussée. À travers les volets, elle distinguait une faible lueur. Quelqu'un, ou quelque chose, se trouvait à l'intérieur. Contre toute logique, elle se sentit attirée vers la maison. Ses pieds bougèrent d'eux-mêmes jusqu'à la porte d'entrée.

La porte, qui semblait solide, s'ouvrit en un grincement sinistre. Marie entra, son cœur battant. L'intérieur était plongé dans l'obscurité, mais la lueur venait de la pièce au fond du couloir.

Elle avançait à tâtons, chaque pas résonnant dans le silence oppressant. Le murmure se faisait plus fort. "Marie, viens... Rejoins moi" La voix semblait familière, mais elle ne parvenait pas à en identifier l'origine.

Devant la porte de la pièce illuminée, elle prit une grande inspiration et poussa doucement la porte. Ce qu'elle vit la laissa sans voix. La pièce était vide, à l'exception d'un miroir ancien, couvert de poussière. Mais dans le miroir, elle vit une silhouette. Une jeune femme, pâle et éthérée, qui lui ressemblait étrangement. La silhouette tendit la main vers elle.

"Marie, c'est moi... Aide-moi... Je n'en peux plus ! "

Marie recula, terrorisée. "Qui êtes-vous?" murmura-t-elle.

"Je suis toi, Marie. Une partie de toi, emprisonnée ici depuis si longtemps..."

La jeune femme dans le miroir semblait désespérée. Marie sentit une vague de compassion malgré la peur. "Oui, mais comment puis-je t'aider?"

La silhouette dans le miroir sourit tristement. "En me libérant. En brisant le miroir."

Marie hésita. Était-ce une ruse? Etait-ce une illusion ? Mais quelque chose en elle disait que c'était la vérité. Elle chercha autour d'elle et trouva une vieille chaise. Tremblante, elle la souleva et, avec toute la force dont elle disposait, la lança contre le miroir.

Le miroir éclata en mille morceaux, et la silhouette disparut. La pièce fut plongée dans l'obscurité. Marie sentit une étrange sensation de libération. La maison sembla respirer de nouveau.

Elle sortit en courant, sans se retourner, et ne s'arrêta que lorsqu'elle atteignit les lumières rassurantes du village. Depuis ce jour, la vieille maison aux volets fermés resta abandonnée, mais on n'entendit plus jamais de murmures étranges à son approche. Marie, bien que marquée à jamais par cette nuit, sentit qu'elle avait fait ce qu'il fallait.

 

Ce texte fut élaboré conjointement au travers d'un dialogue entre ChatGPT de OpenIA et moi, tant sur le thème que sur sa longueur, en demandant à l'IA de revoir son travail jusqu'à obtenir exactement 5 minutes de lecture orale. 

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