Se former pour devenir copywriter freelance : mon retour d’expérience.
Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 27 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Se former pour devenir copywriter freelance : mon retour d’expérience.
Pour ma reconversion en tant que copywriter freelance, le choix de suivre une formation s’est imposé rapidement. J’avais deux objectifs : écrire des contenus pour le web et devenir freelance. Et de nombreuses questions se sont posées durant cette période d’apprentissage.
Vais-je vraiment acquérir les compétences recherchées ? Se former à une compétence métier, est-ce suffisant ? Les promesses lors de l’inscription seront elles tenues ? Vais-je atteindre mes objectifs à la fin de la formation?
Ma session de formation copywriting avec Livementor se termine, je vous livre dans cet article mon retour d’expérience.
Cette formation ne m’a pas juste apporté une compétence technique. Elle m’a également permis d’appréhender l'entrepreneuriat de manière concrète
Ce à quoi je m’attendais
Mon expérience professionnelle jusqu’à présent ne me prédestinait pas à emprunter cette voie. J' étais salariée et exerçais comme manager commercial de plusieurs boutiques. J’étais plus branchée vente B2C et management. Ma tentative de lancement de ecommerce de produits du terroir avait été avortée quelques mois plus tôt.
Je partais donc de zéro. Pas de blog à mon actif, pas de roman auto-édité, pas de pratique du journalisme, mon monde était loin de tout ça. Les tableaux d’évolution des KPI du retail, les mails de motivation ou de recadrage et quelques articles dans le bulletin municipal constituaient mes principales expériences en écriture.
Mes espérances portaient donc sur un apprentissage rapide et efficace de la rédaction web. Le copywriting ne me semblait pas encore à ma portée.
Les cours vidéos de la formation sont consultables à volonté et à vie. Disciplinée et enthousiaste, je m’attendais en plus, à des devoirs pratiques de rédaction que me livrerait mon mentor. Un peu comme à l’école, je me projetais dans une relation prof-élève.
C’est ma première erreur. Le mentor n’est pas un professeur !
M’entraîner à écrire relevait de ma propre responsabilité. En revanche, m’inciter à écrire, me corriger, m’encourager ont été du ressort de ma super coach. Et le professionnalisme et l'enthousiasme de mon mentor m’ont permis de progresser !
Le côté hyper scolaire doit être mis de côté. Tu gères ton temps, tu gères ta conscience, tu gères ta procrastination. Mais c’est aussi le marqueur de l’indépendance et d’une expérience élève réussie. Tu es libre ! Et c’est un bon entraînement pour la vie de freelance.
Structurer sa vie de freelance
J’ai été plongée dans la vie de freelance dès le début de ma formation sans m’en apercevoir véritablement. Devenir freelance, c’est être libre de sa charge de travail, de ses horaires, etc.
C’est formidable de devenir son propre patron. Mais cet aspect s’apprend également si on veut revêtir avec succès toutes les casquettes de l’entrepreneur. Ma mentor a été pour chaque sujet un point de repère et un guide. Elle me proposait pour chaque thème abordé les bonnes ressources, de l’inusable Seth Godin au podcast plus moderne de Girl Boost. Un vrai dialogue s’est instauré entre elle et moi.
Mon tunnel de vente s’affine peu à peu. Les différents supports d’apprentissage et les intervenants m'ont aidée à endosser mon rôle de commercial pour vendre mes propres
J’ai appris à définir mon persona, mon offre et ma proposition de valeur.
services.
Mon calendrier éditorial n’est pas encore parfait mais j’y travaille. Et peu à peu, ma communication s’améliore.
Ma gestion du temps est remise à plat. De mes objectifs mensuels à ma to-do-list quotidienne, tout est revu afin d'atteindre en confiance mes ambitions.
Le contact humain, la proximité et la disponibilité de ma coach durant cette période ont été déterminants pour avancer.
Se lancer en freelance signifie aussi se lancer seul. Mais cette difficulté est facilement surmontable.
Trouver une communauté
Quand tu es freelance, il ne faut pas rester seul. Tout le monde le dit. Mais quand tu restes assis chez toi derrière ton pc, cette consigne me paraissait particulièrement difficile à appliquer.
Un tout petit effort de ma part a été suffisant. J’ai intégré la communauté des élèves Livementor. Je me suis présentée sur le groupe privé Facebook et les rencontres se sont enchaînées. Ce sont certes des rencontres virtuelles mais ô combien décisives.
J’ai échangé avec des entrepreneurs, anciens élèves, qui ont accepté de m’aider. Grâce à eux, j’ai résolu certains questionnements sur mes compétences de rédaction. Ils m’ont confié des articles à écrire. Ces articles ont été publiés et aimés !
J’ai reçu de leur part encouragements, conseils et mes premières recommandations. Pour se lancer plus sereinement dans l’aventure, ces retours sont inestimables. Je pars nettement plus en confiance.
Je ne suis plus seule grâce à la bienveillance de ce réseau.
Et je participe maintenant moi aussi à aider les élèves sur le groupe Facebook. C’est la force de la communauté et ma part à l’édifice pour continuer à bâtir le groupe.
Suite à cette première impulsion, j’ai rejoint un groupe Facebook de la même activité que moi. J’échange sur Instagram et Linkedin avec d’autres freelances que je ne connaissais pas encore il y a quelques semaines.
Cette formation m’encourage aussi à aller vers les autres et à sortir de ma zone de confort.
Et surtout, elle veille à ce que je reste authentique. Elle me donne les clés pour continuer mon cheminement intérieur.
Pouvoir rester soi-même et continuer à se découvrir.
Pendant ces quelques mois, je me suis donc formée à l’écriture pour le web grâce aux cours, aux webinars, aux conseils de ma mentor, aux articles de blog.
Quelques exemples de mes nouvelles compétences :
- le storytelling
- la structure de la page de vente
- le référencement éditorial
Et mon intérêt grandissant pour le copywriting, je lis de plus en plus d’articles sur le sujet. Des débats ont surgi. Ne serait-ce pas finalement une discipline qui manipule les émotions des gens ?
Et comme on ne s’arrête jamais de douter, je me suis encore demandé si ce domaine était fait pour moi. Cette question m’a vraiment hantée.
Et puis j’ai repris les cours, les newsletters, les articles de blog. Le copywriting est juste un outil. A moi d’en faire ce que je veux et d’écrire des pages pertinentes pour l’audience ciblée. Personne ne m’oblige à survendre un produit qui ne résoudra aucun problème.
Ma vie de freelance, je dois la mener selon mes valeurs. Le ton que j’emploierai, les mots que j’utiliserai resteront sincères.
Une question personnelle restait en suspens, celle sur ma légitimité à devenir copywriter. Le lien entre ma carrière d’avant et celle que j’embrasse aujourd’hui me saute désormais aux yeux. J ’ai (enfin) réalisé que le copywriting est juste un levier de vente pour le web, au même titre que les techniques de vente en retail apprises au début de ma carrière professionnelle.
Je peux et dois devenir le professionnel de la rédaction que je veux. Comme le copywriting reste un outil, l’enjeu réside dans le copywriter, celui qui manie les mots. Je resterai donc authentique dans mes choix et en accord avec mes convictions.
Et maintenant je me sens alignée avec mes valeurs, prête à écrire pour le web. Sans cette formation, sans tout l’accompagnement, je n’aurai pas réussi à aller au bout de ma réflexion.
Conclusion
J’ai pensé que j'allais pleurer à la fin tellement je ne voulais pas les quitter. Je me suis vue en Meryl Streep, agrippant la poignée de la porte de sa voiture, à la fin du film "Sur la route de Madison”.
Il me reste tant de choses à apprendre et à réaliser. Le syndrome de l’imposteur refait surface comme en ce moment tandis que j'écris ces lignes. Et rester en formation avec Milena pendant trois mois de plus m’apporterait tellement plus de confort.
Mais je ne pleure pas. En quelques semaines, j’ai acquis un condensé de savoir, de savoir-faire et de savoir-être : un cocktail explosif pour réussir.
Cette formation m’a offert toutes les clés pour réussir ma reconversion professionnelle: les compétences métier du copywriter, les supports pour continuer à progresser, la communauté pour s’entraider. Par dessus tout, mon mentor m’a donné plus de confiance pour affronter le freelancing.