Sérieusement, vous êtes sérieux ? Oublions cette redondance malvenue, concentrons-nous sur le propos. Que vous ayez des difficultés à éduquer vos enfants, ou du moins à tenir une certaine stature dans des moments de stress, est un problème récurrent à la cause parentale. Que vous scandiez « Nom de Dieu » comme une menace physique est hallucinant. S’accaparer ma dénomination pour annoncer une claque ou une fessée me rend rouge pivoine. Quand on a l’audace – pour ne pas dire la perfidie – d’invoquer l’Etre suprême, amour et respect d’autrui représentent les deux thèmes de prédilection. En règle générale, parler en lieu et place d’une autre personne, c’est petit. Très petit. A l’exception de personnalités sous le feu des projecteurs faisant appel à un attaché de presse, car fatiguées de devoir peser chacun de leur mot.

La violence, sous toutes formes qu’elle soit, constitue une injure à la représentation humaine. Je n’ai pas créé le langage pour que votre comportement s’apparente à un combat d’autruches. Combien d’entre vous savent que l’œil d’une autruche a une taille plus grosse que son cerveau ? A regarder certains hommes, l’usage de leur grand encéphale sonne creux. Tout ce vide intégral dans ce qui compose l’unité centrale des fonctions cognitives laisse perplexe sur la condition humaine. Menacer au nom du Créateur parce que vous êtes à court d’argument montre le peu de considération que vous avez de vous-même. Alors « nom de Dieu », faites l’amour pas la guerre !