Overdose
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Overdose
J'étais enceinte de mon premier enfant et j'avais voulu d'une jeune femme pour obstétricien. Elle s'appelait Sandrine. Elle s'est enquis des précédents familiaux : ma maman a perdu toutes ses dents à sa cinquième grossesse.
Cinquième vague et alors ?
Comme elle, je n'étais pas épaisse. Vite, des suppléments en fluor, en calcium et en magnésium, que j'ai administrés à la lettre, comme une perfusion létale huit mois durant.
Douze mois plus tard j'étais hospitalisée d'urgence un rein en faillite qui reste encore aujourd'hui défaillant. Sevrage brutal pour mon aînée et sentiment d'abandon devenu récurrent dans son esprit à la fois vaillant et sensible à l'environnement. Une possible démonstration de psycho-écologie chère à Boris Cyrulnik, oui, mais à d'autres également : Christophe Dejours, Serge Tisseron et moi-même dans ma profession humanitaire.
Reprendre les proportions humaines
Lorsque j'écoute l'anamnèse de mes patients ce n'est pas pour agir et doser au risque d'overdoser. C'est pour recueillir leurs appréhensions et en faire ensemble des boutons de pression, recoudre la robe des futures générations par la parole et par la compréhension. Et par quelques autres gestes nécessaires et naturels au plus près de leur propre cheminement.
Se choisir
Et ici, oui, une petite arrière-pensée dans ce même sens, collectivement, universellement : si l'antibiotique n'est pas automatique, le vaccin n'est pas sain dans la généralisation.
Se choisir soi-même n'exclut pas de choisir l'humanité en même temps. Et inversement. La psychodynamique écosystémique permet la circularisation. A suivre...