Deuil, mémoire et humour noir

Cercueil imposé

Publié le 23 juin 2025 Mis à jour le 27 juin 2025 Absurde

1 min

CREATIVE ROOM

Deuil, mémoire et humour noir

Accueil

J'adore

Solidaire

Waouh

5 commentaires

87 lectures

réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Cercueil imposé

Lilas Blythe

Contribuer

Ton enterrement ? Une plaisanterie.

Grand-mère a choisi le cercueil, elle veut que tu sièges au-dessus de ton père.

Et quand ce sera son tour, c’est elle qui aura le dessus…

Tu as toujours voulu être incinérée. Tu l’avais dit. Et redit.

J’aurais voulu t’emmener voir la mer que tu aimais tant. Une dernière fois.

Quant à l’oraison funèbre...

Ton veuf s’est épanché sur sa spiritualité devant des sans foi incrédules. À l’écoute de ces galimatias, certains devaient se demander ce qu’ils faisaient là. Moi aussi.

Alors, je m’interroge : la mort appartient-elle aux vivants ?

En fin de compte, ils ont décidé de tout. Toi, tu n’as pas eu ton mot à dire.

Maintenant que tout est fini, je me demande : Où es-tu ?

Dans ce cercueil imposé, je ne te reconnais pas.

Pas ta voix, pas ton rire, pas ta lumière.

Un rayon de soleil transperce les nuages.

Maintenant, je sais que tu vas bien.

Texte : Lilas Blythe

Illustration : AIgenerated par ArtSpark (Pixabay)

87 lectures

5 commentaires

réactions

J'adore

Solidaire

Waouh

Publication précédente

Glace pilée

1 min

Publication suivante

Sanglot

1 min

Commentaires (5)

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter Se connecter

Denise Girard il y a 14 jours

Belle sensibilité, merci !

Cacher les réponses Afficher les réponses

Lilas Blythe il y a 13 jours

Merci à toi pour ta lecture :)

Denise Girard il y a 13 jours

Merci à toi de l'offrir.

Al De Leerey il y a 19 jours

Joli petit texte...

Le cercueil, l'enterrement ; c'est pour le deuil des vivants. Le mort n'en a que faire, il ne reste pas enfermé entre ces quatre planches...

Plus symbolique qu'autre chose en fait, si on y réfléchit ; mais ce symbole est devenu tradition, cette tradition devenue obligatoire, l'obligation rendant le symbole compliqué.