Le constat des inégalités

Une rage a grandi en moi. La rage de lutter, d'agir, de crier. Cette rage m'a déterminée à crier sur du papier. Les écrits restent et ce que j'ai à dire doit demeurer pour résister au temps et être à la hauteur de ce que je ressens.

J'imagine que cette rage a animé nombre de victimes d'inégalités. Les noirs, les handicapés, les juifs. Cette liste non exhaustive qui ne laisse comme digne d'être égal que l'homme blanc hétérosexuel, égal à lui-même et aux rares personnes qui lui sont semblables, d'autres hommes blancs hétérosexuels.

Cette rage a dû animer chaque personne opprimée qui a lutté au fil de l'histoire. Le besoin vital de lutter devait ainsi dépasser la crainte de la peine encourue du fait de cette lutte, qu'il s'agisse de la peine de mort, de prison ou encore d'opprobre. Les siècles et les continents offrent un éventail de ces peines, et plus encore, aux femmes qui luttent pour leurs droits.

Le besoin de lutter

C'est ce triste constat qui m'a conduite à vouloir contribuer à ce combat pour les droits des femmes, quels que soient leurs âges, leurs origines, leurs religions.

Chaque fille, chaque femme, doit être scolarisée, éduquée, protégée. Chaque fille, chaque femme, doit voir son consentement accepté, son intégrité respectée, sa liberté consacrée.