A quand un sperme bio ?
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A quand un sperme bio ?
ou l'origine de la procréation pour les nuls
Digression autour de la qualité du sperme de nos jours. Et de vos nuits !
A la base, pour obtenir un sperme bio, il faudra des hommes bios. Logique !
Le sperme est une substance biologique expulsée du corps masculin lors de l'éjaculation et contenant des spermatozoïdes se chargeant de fertiliser l'ovocyte femelle et ainsi entamer le processus de reproduction. (Oui qui ?) Ca c'est pour la théorie.
En pratique, en associant -la valeur du sperme- au nom de cléopâtre ; (c'est dire son bon goût pour les douceurs de l'envie), il se dit que la reine aurait été séminophage (fait d'abuser à outres rances d'eau-de-vit) et bénéficiait de ce fait des effets nutritifs et curatifs disons bienfaisants, de la substance. Quant aux Romains, ils attribuaient à cette semence des propriétés de longévité. De son côté l’impératrice Messaline, se laissait enduire du sperme de jeunes adolescents qui se pressaient en bande autour d'elle pour l'en induire en tentation ; une extrème-onction sacrément appréciée de son vivant. Ainsi en était-il -des bienfaits pour elle et c'était en mieux- de cette mythique liqueur séminale.
Alors que le produit fini fut considéré comme un miraculeux baume de jouvence fertilisateur de la peau, il était à prendre -ou à lécher- : en lapant par succions successives selon les inspirations de l'aspirant-e, ou encore en gobant (avaler sans mâcher -genre huîtres de bouts chauds-), ou de 5 à 7 selon l'envie du goûter ou en tartinades en préliminaires des mises-en-bouche à l'annonce du pîner du soir...
Il en est tout autre aujourd'hui ! Alors qu'au siècle dernier plusieurs facteurs pouvaient être requis pour aboutir à une fécondation réussie, la réduction du nombre de préposés d'un service public a sévèrement contribué à l'affaissement du nombre de donneurs volontaires qui ne rechignaient pas à s'arrêter pour "ravaler un p'tit coup" dans chaque ferme hier et par voie de conséquence à une diminution du nombre de naissances en milieu rural. Seuls les anciens, -naturellement de virils hommes à jets-, savaient-ils s'arrêter à temps pour bien finir en beauté le boulot (ou selon le cas : la boulotte). C'est en se retirant sans éclat pour prendre leur retraite, qu'ils savaient battre leur coulpe dans un dernier "méat coule plus" libérateur. Mixtion accomplie ils savaient, -au pied levé- dignement se retirer...
"Un peu moins de l'être à distribuer pour une santé pour longtemps préservée."
Texte de Bernard Ducosson et Jacques Hulàcion (professeur émérite en facultés de l'être)
Très librement inspiré d'un article de Jean-François Bodard professeur des Universités en Biologie Cellulaire et Biologie du Développement, Université de Lille. Un nom qui ne s'invente pas !
Photo de couverture "un portrait tout craché de mes enfants" par Mr X, donneur anonyme.