Chapitre 1
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Chapitre 1
Chapitre 1 : Quand tout a commencé
Clara et Mélia profitaient de leurs jours de congé en se prélassant sur la terrasse d'un café renommé dans une charmante petite ville portuaire du sud de la France. L'air embaumait l'odeur salée de la mer, et le soleil chaud caressait doucement leur peau. Un vent frais soufflait, atténuant la chaleur du soleil et apportant un répit bienvenu aux clients du café. Clara, grande et élancée, avait des taches de rousseur sur le nez et les joues, ses cheveux bruns et bouclés encadrant son visage avec élégance. Ce jour-là, elle portait une robe ornée de motifs de cerises et des sandales à talons compensés. Elle s'assit, commanda un Monaco, et souffla de soulagement. Sa réunion avait été intense, et elle était ravie que ce soit enfin terminé. Les vacances commençaient maintenant.
À quelques tables de là, Mélia était au téléphone. On ne savait pas avec qui, mais sa voix forte et criarde attirait l'attention de toute la terrasse. Les regards désapprobateurs se tournaient vers elle, agacés par son manque de discrétion. Mélia, absorbée par sa conversation, ne semblait pas s'en apercevoir. Elle portait un débardeur vert kaki, trop petit pour elle, et un bermuda blanc cassé. Ses cheveux mi-longs étaient attachés en queue de cheval, donnant à son visage une expression à la fois déterminée et vulnérable. Elle se fichait du regard des autres, mais certains la dévisageaient, perplexes et étonnés. Ses baskets ajoutaient une touche de rébellion à son apparence.
Elle raccrocha furieuse, s'avança nonchalamment vers une chaise libre et s'assit lourdement. L'atmosphère de la terrasse se tendit, les clients espérant qu'elle ne perturberait pas leur tranquillité. Clara, assise à côté, sortit un livre de son sac. Le bruissement des pages et l'odeur du papier neuf étaient apaisants. Elle entendit alors Mélia commencer à se moucher, des larmes roulant sur ses joues. Les clients sirotaient leurs cafés ou thés, jetant des regards furtifs vers Mélia, gênés par ses pleurs et chuchotant à voix basse jusqu'à ce que Clara tourne la tête, les faisant taire par crainte d'être remarqués.
« Je n'ai pas de chance. Pourquoi ça m'arrive toujours à moi ? » se lamenta Mélia, sa voix tremblant d'émotion.
Clara, sensible à sa détresse, lui demanda doucement : « Ça va si je viens m'asseoir à votre table ? »
Mélia, encore sous le coup de l'émotion, rétorqua : « Pourquoi j'accepterais ? Je ne vous connais pas. En plus, personne ne veut de moi à cause de mes rondeurs. » Elle avait des courbes qui faisaient son charme, mais elle ne les voyait pas ainsi, accablée par les critiques injustes qu'elle subissait. Les larmes brillaient encore dans ses yeux, reflétant sa douleur intérieure.
Le serveur arriva à ce moment-là, tout sourire. « Ah, une journée aussi ensoleillée mérite un sourire éclatant ! » lança-t-il en déposant le cocktail Chartreuse tonic devant Mélia. Il ajouta une blague légère qui fit rire Mélia, suivie par le rire contagieux de Clara. Le serveur, ravi de son effet, virevolta sur lui-même en se dirigeant vers les clients proches, sa chevelure flottant dans le vent comme une danse gracieuse.
Mélia, encore amusée, regarda Clara et dit : « Merci de t'être jointe à moi. C'est bien la première fois que quelqu'un m'aborde de cette façon. Merci d'avoir apaisé mes pleurs et de me faire sentir mieux. » Elle lui toucha la main en signe de gratitude.
Clara serra doucement la main de Mélia. « C'est parfaitement normal. Je ne supportais pas de te voir mal alors que j'étais juste à côté. Parfois, on a juste besoin d'une main tendue, d'une oreille attentive. Il suffit de peu pour changer la vie de quelqu'un. »
Clara prit une gorgée de son Monaco avant de continuer : « J'ai eu une journée de travail difficile. Chacun traverse des périodes compliquées, mais peu de gens prennent véritablement le temps de nous demander comment on se sent. On dit souvent que tout va bien alors que ce n'est pas vrai, et c'est tellement triste. Je travaille pour une entreprise où je dois remplir des gros contrats pour des clients importants. Ma réunion a été intense et difficile, surtout avec des clients très exigeants. C'est dur, et j'étais contente d'en sortir. C'est mon premier jour de congé. » Elle soupira légèrement. « Je ne veux pas être indiscrète, mais est-ce à cause de ton coup de fil que tu étais peinée ? »
Mélia hocha la tête, les yeux baissés. « Oui... C'était mon ex. Il a encore trouvé un moyen de me rabaisser, de me faire sentir inutile. Parfois, je me demande si je vais jamais pouvoir tourner la page. »
Clara serra la main de Mélia un peu plus fort. « Tu mérites mieux que ça. N'écoute pas ceux qui essaient de te tirer vers le bas. Nous sommes toutes deux ici pour profiter de nos vacances, alors essayons de passer un bon moment. »
Mélia esquissa un sourire timide. « Merci, Clara. Ta gentillesse me touche plus que tu ne le crois. » Puis, après un instant de réflexion, elle ajouta, curieuse : « Mais comment sais-tu que je suis en vacances ? »
Clara sourit. « Je t'ai entendue au téléphone. Tu disais en criant : "Tu ne vas pas gâcher mes vacances, déjà que je n'en ai pas beaucoup, bon sang !" »
Mélia comprit et s'excusa immédiatement. « Oh, je suis désolée si j'ai dérangé tout le monde avec ça. »
Clara secoua la tête. « Non, ne t'excuse pas. Ça ne sert à rien. Nous avons tous nos moments difficiles. »
Elles échangèrent un sourire complice. L'air marin, le vent et le soleil, combinés à cette rencontre fortuite, semblaient avoir allégé les fardeaux qu'elles portaient chacune. Le début d'une belle amitié semblait se dessiner sur cette terrasse ensoleillée.