Entendez-vous...cette chaleur ?
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Entendez-vous...cette chaleur ?
Un petit extrait de mon recueil publié en 2019 chez Z4 éditions, une maison d' édition du Jura français pour vous faire découvrir mon style qui vous le verrez au fur et à mesure des extraits est diversifié.
Bonne lecture à vous !
Le cirque invisible
Alors que le chapiteau du Cirque Pinder
Se dresse haut en couleur,
Que la foule se précipite à l’heure
De son ouverture,
Un autre cirque opère avec grâce
Dans l’atmosphère de Dame Nature
Si mon œil scrute les environs, point ne se lasse
De ses experts en la matière.
Dans l’azur profond et parsemé,
Planent les oiseaux, dispersés
Dans une danse souple.
Parfois en couple,
Parfois solitaire,
Dans l’air.
Ballet de plumes
Éphémère,
Que je regarde, sur mon bitume,
Avec envie.
Rêvant de percer leur mystère
Et de voler à mon tour, léger
Comme une plume,
Bercé
Par la brise qui écume
Le ciel.
Puis, mon regard se vautre à terre,
Cherchant d’autres repères
Alors que se morfond en moi, mon rêve.
Je découvre une funambule
Qui point ne recule,
Bien à l’aise sur sa toile de soie
Qui gesticule et vibre, en attendant sa proie.
L’aranéide, bien habile et ingénieuse
Se révèle grande artiste
Alors, suivez bien sa piste
Vous verrez ainsi ses œuvres majestueuses.
Elle aurait pu faire des mathématiques
À en croire ses toiles si géométriques.
Elle aurait pu être maçon vu son tissage
De toile-échafaudage.
Ou encore travailler chez Epéda !
Avec ses toiles en hamac ou en drap.
Mais, l’aranéide se complaît
Sagement dans sa liberté.
Et la fourmi,
Point je n’oublie.
La petite ouvrière
Qui va fière,
Entre les herbes folles et généreuses.
Petit soldat, qui marche au pas,
Portant les victuailles et les outils
Pour bien nourrir ses bébés et étayer son nid.
En géant, je regarde la colonie
Qui passe et je m’évanouis
Dans sa contemplation.
Puis, le chat m’interrompe de sa jonglerie,
Pattes brassant l’air.
À la chasse, mon gros pépère,
Aux papillons voltigeant
Et aux nébuleux tourbillonnants.
À la fin de la journée,
Lorsque le rideau de la nuit tombe, mauve
Et que je me glisse dans les bras de Morphée,
Les habitants de la nature jouent encore les petits fauves Remplissant de leurs bruits,
L’obscurité.
L.G.
image de couverture : tableau de mon amie Louise Zhongqin Shao qui est aussi sur la couverture de mon livre
C.lair.e hace 12 horas
C'est un bel éloge avec beaucoup de douceur. Bravo Laetitia !