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Entendez-vous...cette chaleur ?

Entendez-vous...cette chaleur ?

Published Jan 7, 2025 Updated Jan 7, 2025 Poetry and Songs
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Entendez-vous...cette chaleur ?

Un petit extrait de mon recueil publié en 2019 chez Z4 éditions, une maison d' édition du Jura français pour vous faire découvrir mon style qui vous le verrez au fur et à mesure des extraits est diversifié.

Bonne lecture à vous !


Le cirque invisible



Alors que le chapiteau du Cirque Pinder

Se dresse haut en couleur,

Que la foule se précipite à l’heure

De son ouverture,

Un autre cirque opère avec grâce

Dans l’atmosphère de Dame Nature

Si mon œil scrute les environs, point ne se lasse

De ses experts en la matière.

Dans l’azur profond et parsemé,

Planent les oiseaux, dispersés

Dans une danse souple.

Parfois en couple,

Parfois solitaire,

Dans l’air.

Ballet de plumes

Éphémère,

Que je regarde, sur mon bitume,

Avec envie.

Rêvant de percer leur mystère

Et de voler à mon tour, léger

Comme une plume,

Bercé

Par la brise qui écume

Le ciel.

Puis, mon regard se vautre à terre,

Cherchant d’autres repères

Alors que se morfond en moi, mon rêve.

Je découvre une funambule

Qui point ne recule,

Bien à l’aise sur sa toile de soie

Qui gesticule et vibre, en attendant sa proie.

L’aranéide, bien habile et ingénieuse

Se révèle grande artiste

Alors, suivez bien sa piste

Vous verrez ainsi ses œuvres majestueuses.

Elle aurait pu faire des mathématiques

À en croire ses toiles si géométriques.

Elle aurait pu être maçon vu son tissage

De toile-échafaudage.

Ou encore travailler chez Epéda !

Avec ses toiles en hamac ou en drap.

Mais, l’aranéide se complaît

Sagement dans sa liberté.

Et la fourmi,

Point je n’oublie.

La petite ouvrière

Qui va fière,

Entre les herbes folles et généreuses.

Petit soldat, qui marche au pas,

Portant les victuailles et les outils

Pour bien nourrir ses bébés et étayer son nid.

En géant, je regarde la colonie

Qui passe et je m’évanouis

Dans sa contemplation.

Puis, le chat m’interrompe de sa jonglerie,

Pattes brassant l’air.

À la chasse, mon gros pépère,

Aux papillons voltigeant

Et aux nébuleux tourbillonnants.

À la fin de la journée,

Lorsque le rideau de la nuit tombe, mauve

Et que je me glisse dans les bras de Morphée,

Les habitants de la nature jouent encore les petits fauves Remplissant de leurs bruits,

L’obscurité.



L.G.


image de couverture : tableau de mon amie Louise Zhongqin Shao qui est aussi sur la couverture de mon livre




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Comment (1)

avatar

C.lair.e 13 hours ago

C'est un bel éloge avec beaucoup de douceur. Bravo Laetitia !

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