

Chant du commencement, du reflux et de la déchirure
No puedes leer más publicaciones este mes sin iniciar sesión.
Para aprovechar al máximo las nuevas funciones, inicia sesión o regístrate haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión
Chant du commencement, du reflux et de la déchirure
Dans l’utérus obscur du Non-Être,
quand nul verbe encore ne s’est levé sur la lèvre du vide,
il y eut une brûlure, non pas lumière,
mais tension, promesse, vertige de la naissance.
Et ce fut le commencement.
Non pas un jour, mais un embrasement.
Un éclat sans bord, une fracture dans l’Un,
une blessure qui enfanta les heures.
Big Bang
Feu sans tison, cri sans bouche, onde sans rivage.
Une seule syllabe, l’éclair.
Et tout s’ouvrit : les dimensions, les distances, les densités.
Les premières étincelles chantèrent dans la nuit comme les graines d’un alphabet d’étoiles.
Les lois dansèrent. Les forces s’épousèrent. Le néant eut des veines et l’espace, un pouls.
Jet initial, élan hélicoïdal, embrassement du rien par le feu d’être.
L’univers, comme un fruit en maturation


No puedes leer más publicaciones este mes sin iniciar sesión.
Para aprovechar al máximo las nuevas funciones, inicia sesión o regístrate haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión