Maintenant qu’il en parle au diable
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Maintenant qu’il en parle au diable
Johnny Rider a définitivement jeté sa Harley dans le fossé, quelque part entre Vallée de la Mort et Monument Valley. Et il défie le diable. Quand le masque tombe, quoi sa gueule, qu’est-ce qu’elle a, sa gueule ?
La voix est forte, arrogante, virile. « J’en parlerai au diable… » et elle tient toujours le même discours… « Je n’ai jamais mis les pieds dans une église, je ne sais pas prier »… Ce « fou d’amour » a des choses à lui dire et ce dernier « saura l’écouter ».
Et que lui dit-il ? Allumez le feu ? En tout cas, il ne recule pas. Il a la rock’n’roll attitude et c’est sans masque qu’il crache dans le micro pour chanter ses idoles. Sa religion à lui, elle est ailleurs que chez le diable, dans le regard de la fille de l’été dernier, du square, ou de celle qu’il croise tous les matins, Sarah, Marie, Gabrielle, Laura…
Et tant pis si d’un seul coup le ciel n’est plus pur, il est « libre dans sa tête ». De toute façon, il sait que « c’est quand on n’y croit plus que le ciel vous entend ».