20 mai : Happy birthday Mr Cocker
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20 mai : Happy birthday Mr Cocker
Joe Cocker et moi fêtions notre anniversaire le même jour.
Originaire de Sheffield, on a l’impression, à l’entendre, que sa voix a été forgée dans les hauts fourneaux de la ville. Du reste, un de ses albums est intitulé « Sheffield Steel ». Ceci dit, le whisky et bien d’autres substances ont dû contribuer à cette voix si rocailleuse et si caractéristique.
Il a eu quelques succès que l’on a entendus sur les radios. Un est plus célèbres est « You can leave your hat on » qui, même sans l’image qui l’accompagne dans le film « Neuf semaines ½ », vous fait monter le machine à fantasmes en zone rouge en moins de trois minutes.
De cette carrière assez longue, il restera dans ma mémoire deux météores chantés au début de sa carrière à la fin des années 60.
Tout d’abord, la chanson qui l’a fait connaître : « With a little help from my friends ». Ballade ingénue chantée par Ringo Starr et qui figure sur l’album “Sergent Peppers”. Ringo Starr, c’était chez les Beatles le chanteur des chansons légères. Il n’y a qu’à écouter « Yellow submarine » ou « Octopus’s garden » pour s’en convaincre. Et voilà que Joe Cocker en a fait tout autre chose, une chanson complètement tourmentée, avec des chœurs surpuissants et – notons le – Jimmy Page à la guitare pour ce qui est de la version studio.
On va le trouver ici : https://www.youtube.com/watch?v=nCrlyX6XbTU
Immortalisée au festival de Woodstock en 1969 :
https://www.youtube.com/watch?v=POaaw_x7gvQ. Celle-là je la dédie à ma fille Margot…
Une autre reprise, moins connue, figurait en première face d’un 45 tours (les jeunes, je vous expliquerai un jour ce que c’était) dont « With a little help from my friends » était la face B. Il s’agit de « Cry me a river », chanson écrite dans les années 50 et qui a été reprise par moult interprètes et chantée pour la première fois par Julie London.
C’est une chanson magnifique. Il suffit de l’écouter, ça se passe de commentaires : https://www.youtube.com/watch?v=MkD_kYkRk3c
Joe Cocker en a fait une version complètement délirante, teintée de blues et de rock’n roll. On se demande où il est allé chercher le riff de piano qui fait l’intro. Ensuite on a droit aux cuivres, à l’orgue, aux chœurs, etc. Et puis bien sûr toujours cette voix, brute de fonderie, qui n’a pas été ébarbée.
https://www.youtube.com/watch?v=OFedErr2EqY
Bref, du grand art.
Comme quoi, on peut avoir de la voix et du talent. À l’opposé de Benjamin Biolay qui n’a ni l’un ni l’autre.
We can leave our hat off.