Nouveau jour, nouvelle discussion barbante
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Nouveau jour, nouvelle discussion barbante
10h12,
Giselle se rend aux cabinets d’aisance pour y pratiquer quelques habituelles commodités (Giselle maudit tout ce qui pourrait perturber le bon déroulement de ses habitudes.). C’est pour moi le signal que la pause café des falots approche. J’essaye de rassembler 50 centimes depuis le fond de mon tiroir, telle une crève-la-faim, afin de pouvoir m’abreuver d’un chocolat, chaud et imbuvable. Je ne sais pas pourquoi je continue à m’infliger ce supplice, sûrement une question d’intégration.
Les harpies et moi-même nous pressons autour de la petite table ronde et commence le ballet des fumisteries. Augustine nous raconte comment elle a prédit le nombre de petits enfants qu’elle aurait à l’aide d’un pendule et, évidemment, les résultats tombaient à l’inverse de ce que souhaitait réellement ses enfants : tellement prévisible.
Ci-après, la scène, qui me donne envie de l’envoyer ad patres (la conversation, pas Augustine ! Ne me prêtez pas d’intentions meurtrières) :
– Du coup huun Machin il aurait 4 enfants alors qu’il en veut pas huun donc il a dit qu’il tuerait sa femme pour pas en avoir huun
– Hahaha *rire insupportable*
– Pis du coup huun Machine elle aura pas d’enfants alors qu’elle en veut huun donc elle a dit – autant se suicider tout de suite – huun
– Hahaha *rire insupportable*
Puis la conversation dévie (Oh mon dieu ! On parle d’autres choses que d’Augustine pendant – au moins! – une minute et quarante seconde) sur les dessous de chaussons de Giselle. Celle-ci nous raconte qu’elle aspire les dessous de chaussons et de chaussures de ses invités. Autant vous dire que les mots me manquent et que je préfère mettre un terme à ce calvaire en retournant à mon bureau.
Bernard Ducosson hace 4 meses
Au siècle dernier, je m'y croirait...