Il est là, sur le pas de la porte.

Il est beau comme dans mes souvenirs. Il sent bon. Il me sourit.

Il me serre dans ses bras. Sa langue glisse dans ma bouche…

Je n’ai pas envie d’attendre. J’ai envie de lui maintenant. J’ai envie de savoir comment nos corps vont jouer ensemble.

Je prétexte une visite de la maison dont personne n'est dupe.

Je lui prends la main.

Je lui dis « Viens… »

Il me suit.

J’ai allumé une lumière tamisée dans ma chambre. Et face au lit dressé devant nous comme un appel à la luxure, je l’enlace…

« Je n’ai plus envie de redescendre… »

« Moi non plus… »

Nous nous embrassons profondément. Nos langues se cherchent, se taquinent.

Je glisse mes mains sous son pull pour toucher sa peau. Dieu qu’elle est douce…

Je l’encourage à faire de même. Je frissonne quand ses doigts entre en contact avec la mienne.

J’enlève mon pull. On devine mes sous vêtements sous mon petit body à lacet.

Je l’aide à enlever son polo... Mais qu’est-ce qui se passe avec les polos les gars ! On en n’a pas vu pendant des années et là ça revient!

Ma main furète pour défaire son pantalon mais il me repousse gentiment.

Il est torse nu. Il sourit… Je vous ai déjà dit qu’il était beau non ? Mon désir de lui grandit encore. Il prend toute la place. Je me sens moite dans mes vêtements…

J’ai envie de tout jeter. J'ai envie d'être nue contre lui.

Il enlève lentement ses chaussures, me reprend dans ses bras et m’allonge doucement sur le lit…

Il déboutonne mon pantalon et glisse la main dedans. Il rencontre enfin ma petite culotte déjà humide. Il l’effleure. Il me taquine…

Je ne vais pas tenir longtemps comme ça… Ma main rejoint la sienne, déboutonne le body et lui fait passer la barrière du tissu…

Je ne peux retenir un gémissement quand, enfin, ses doigts entrent en contact avec mes lèvres trempées.

Il me regarde dans mon désir… Il m’observe. Il me dorlote avec infiniment de soin. Je glisse lentement sous ses caresses de plus en plus intimes.

Puis il se relève et retire habilement ce qu’il me reste de tissu gênant.

Il est au-dessus de moi maintenant. Il m’embrasse. Il me sourit. Il caresse mes seins. Il embrasse mon ventre et descend entre mes jambes.

Nos lèvres s’épousent. C’est si doux que je me cambre pour mieux le sentir.

Sa langue est tendre. Il ne cherche pas l’efficacité. Il savoure, ça se sent et ça se sent tellement que je ne vais pas être obligée de prendre mon pied en un temps record.

Il tapote. Il lèche. Il me parcourt de long en large. Il me goûte. Il me savoure. Il embrasse mes cuisses, caresse mes fesses…

Il passe partout où il peut en effleurant pour attendre mon accord et en insistant légèrement quand il sent que je lui donne.

Je lui donne tout… C’est tellement bon ce plaisir, ce désir sans injonction, sans urgence… sans hargne…

Il m’a dit qu’il pourrait y passer la nuit et maintenant je le crois…

Je m’ouvre sans crainte, sans pression, mes mains s’accrochent à ses cheveux, caressent ses joues. Je m’agrippe à ses épaules.

Le plaisir s’étire et la lenteur de ses gestes le décuple à l’infini…

Je viens de comprendre le sens de s’envoyer en l’air…

Je suis en mode 45 tours passés en 33…

Je m’envole…