¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
 Brassens et les dames du temps jadis

 Brassens et les dames du temps jadis

Publicado el 22, oct., 2021 Actualizado 22, oct., 2021 Cultura
time 2 min
2
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
2
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 30 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 29 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

 Brassens et les dames du temps jadis

Margoton, Marinette, Fernande, Jeanne, Hélène aux sabots, Fanchon la Cousette, Pénélope, femme d’Hector, Princesse... vous les avez croisées dans les chansons de Brassens, elles sont souvent « gracieuses et fluettes » (pas toujours !) « ces nymphes de ruisseau,  ces Vénus de barrières » qui « frottent leurs joues à toutes les moustaches »… Mais, aussi nombreuses et différentes soient-elles, « tout est bon chez elles, y’a rien à jeter » et quand « le croque-notes » les accroche à sa guitare, elles ont toujours « rendez-vous avec vous ».

« Eh bien messieurs, qu’on se le dise, ces belles dames de jadis sont de satanées polissonnes ». Voilà ce qu’affirme dans un premier temps « le polisson de la chanson » et derrière ces « belles de bistrot », ils se précipitent avec lui, « ils tombent, tombent, tombent »,  les Pamphile, les Gontran, les Théophile, les Nestor ou les Archibald. Ils sont prêts à tout, ricochets, chasse aux papillons ou cueillette d’amandes « pour la bouche gourmande des filles du monde entier ». Et, « dans l’eau de la claire fontaine » Cupidon, le grand Pan, Vénus et Bacchus surveillent l’affaire et les défendent face aux cocus, croque-notes, gros dégueulasses ou « papa gâteau avec hotte sur le dos ». « Gare au gorille ! Il suffit de trois petits bonds » pour qu’ils retroussent « nonnettes et nonnains », « punaises de sacristies », jeunes veuve et « filles à cent sous ».

Mais ils savent aussi se mettre à genoux, se faire tout petits devant les jolies fleurs et les poupées. Leur apprendre à faire des ricochets, à effeuiller les marguerites, à tenir les filets à papillons ou à réparer les paratonnerres… Ils passent le pont, « font un tour sur la Grande Ourse » et, au fil du « boulevard du temps qui passe » ils fument « les bonnes vieilles pipes en bois » et laissent « couler dans leur cœur la fine liqueur de la treille ».

Sur un banc public, à l’abri d’un parapluie, « à deux pas des flots bleus, sur la plage de la Corniche » ou sous l’ombre d’un vieux chêne, « l’éternel estivant » « passe sa mort en vacances » et vous parle toujours de toutes ces « passantes », de « toutes ces femmes qu’on aime pendant quelques instants secrets ».

lecture 205 lecturas
thumb comentario
2
reacción

Comentario (0)

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Cultura
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app