L'HERBORISTERIE
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L'HERBORISTERIE
L’HERBORISTE EST UN SPÉCIALISTE DES PLANTES MÉDICINALES ET DE LEUR
VENTE AU PUBLIC.
QUELQUES DATES indispensables :
Moyen Âge Les herboristes jouent un rôle important dans le commerce des drogues et représentent des concurrents sérieux pour les apothicaires et les médecins, qui leur reprochent d’exercer illégalement la médecine.
1803 L’article 37 de la loi du 21 germinal an XI détermine les droits des herboristes et soumet l’exercice de cette profession à l’obtention d’un certifi cat d’examen délivré par une école de pharmacie ou un jury de médecine.
Les herboristes peuvent vendre des plantes ou des parties de plantes médicinales indigènes, fraîches ou sèches.
En revanche, la vente de plantes exotiques et/ou vénéneuses leur est interdite par l’arrêté du 25 thermidor an XI.
XIXe siècle De nombreux confl its ont lieu entre pharmaciens et herboristes concernant la délimitation des prérogatives de ces derniers, s’agissant notamment des mélanges de plantes.
Les pharmaciens considèrent que la vente de compositions et mélanges à visée curative relève de leur monopole.
Les herboristes ne peuvent délivrer que des plantes indigènes et en nature et qu’ils ne peuvent faire aucun mélange de plantes ou de compositions pour tisanes.
1941 La loi du 11 septembre supprime le certificat d’herboriste mais accorde aux titulaires de ce diplôme la faculté d’exercer leur vie durant.
Les dispositions antérieures applicables à l’exercice de l’herboristerie, notamment en matière de mélange de plantes, restent inchangées.
La loi reconnait une liste de 148 plantes médicinales dites- libérées, c’est-à-dire en
vente libre
• (décret no 2008-841 du 22 août 2008 relatif à la vente au public des plantes médicinales
inscrites à la Pharmacopée).
L’HERBORISTERIE EN FRANCE.
En France, aucun diplôme ne permet actuellement d’exercer la profession d’herboriste. Mais des formations existent, en présentiel ou à distance, qui permettent d’acquérir les compétences nécessaires.
Le métier d’herboriste consiste à tirer parti des propriétés curatives et préventives des plantes. Le métier d’herboriste est donc lié :
• 1- À LA CULTURE ET À LA CUEILLETTE DES PLANTES
2- À LA TRANSFORMATION DES PLANTES
3- À LA PRÉPARATION DES PLANTES : SÉCHAGE, DÉCOCTION, MACÉRATION
4- À LA COMMERCIALISATION DES PLANTES
L'HERBORISTE CONSEILLE SES CLIENTS SUR L’UTILISATION DES PLANTES.
• Il n’établit pas de diagnostic médical
• mais peut éventuellement, s’il possède des compétences en naturopathie par exemple, dresser un bilan de santé sur la base des habitudes alimentaires des patients, de leurs antécédents ou de leur style de vie.
• Le marché de l’herboristerie est naissant en France, mais connaît une bonne croissance.
• Il suit les tendances d’évolution des maux de la population notamment
• le mal-être causé par le travail, la crise, le stress, l’anxiété
◦ plus de la moitié de la population française a déjà eu recours au moins une fois à une forme de médecine ou de traitement alternatif.
L'Herboriste doit développer des qualités et des connaissances particulières :
1. connaissances en biologie, physiologie et anatomie,
2. connaissances en aromathérapie et phytothérapie,
3. notions de diététique et de nutrition,
4. culture générale de la santé,
5. rigueur,
6. écoute et empathie,
7. approche holistique voire spirituelle.
Attention à ne pas tomber sous le coup de l’exercice illégal de la médecine !
◦ L’herboriste ne doit en aucun cas prescrire des plantes pour soigner des maladies.
Les PPAM -Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales -françaises sont appréciées par les acheteurs et les consommateurs car ce sont des produits de qualité, avec une traçabilité garantie, avec des pratiques de production respectueuses de l’environnement et respectant les principes du développement durable.
Pour mettre en avant le savoir faire français, différents signes officiels de qualité ont été développés
*Label rouge Herbes de Provence
*AOP Huile essentielle de lavande de Haute-Provence
* et prochainement l’IGP Thym de Provence
*et des marques ont été créées par les organismes interprofessionnels pour répondre aux attentes de l’amont, de l’aval et des consommateurs.
Par ailleurs, la filière a la volonté d’encourager les signes de qualité rattachés à un territoire (AOP et IGP) mais d’un autre côté ont constate la délocalisation de nombreuses productions du fait d’une demande soutenue et de différents impacts (changements climatiques, pression du foncier).
Une réglementation (actuelle et à venir) de plus en plus contraignante :
*Résidus de pesticides, alcaloïdes pyrrolizidiniques -
*Des marchés traditionnels soutenus -
*Des nouveaux marchés en plein développement (extraits végétaux, compléments alimentaires) et de futurs usages identifiés -
*Bonne image des produits français -
*Concurrence internationale -
*Coûts de production compétitifs
*Forte évolution des superficies : plus du double des surfaces en 5 ans -
*Forte proportion des superficies en agriculture biologique : 25 % -
*Demandes en hausse de plantes issues de la cueillette -
*Assez bonne organisation de la production
*Des moyens limités de protection des cultures, forts besoins en méthodes alternatives
-Mise en place de guides de bonnes pratiques pour les plantes de cueillette -
-Protocole de Nagoya : limitation de la R&D sur de nouveaux usages -
-Menaces réglementaires en lien avec l’évolution des normes : hygiène, santé, qualité
-Si le modèle des petits producteurs de PPAM constitue aujourd’hui un objet d’étude et d’intérêt pour les pouvoirs publics, c’est qu’il est l’exemple d’une activité qui concilie demande croissante des consommateurs et développement durable.
Le soutien à ce modèle par la diversification des circuits courts ne doit cependant pas occulter d’autres leviers essentiels.
Pour agir, les acteurs publics doivent pouvoir disposer d’informations fines, surtout pour la cueillette encore très méconnue.
Par ailleurs, la pérennisation de l’activité PPAM et du syndicat des Simples, passe aussi par l’installation des jeunes et la mutualisation du conditionnement, de la commercialisation ou des analyses réglementaires.
Mais surtout, l’optimisation de la vente des produits repose sur une plus grande rationalisation des méthodes de fixation des prix.
L'ACTION DES PLANTES MÉDICINALES
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La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des vertus thérapeutiques, elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur l'organisme.
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On les utilise aussi bien en médecine classique qu'en phytothérapie : elles présentent en effet des avantages dont les médicaments sont souvent dépourvus.
Les simples: qui sont ces plantes ?
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On appelle « simples » les plantes utilisées depuis l'antiquité pour leurs vertus médicinales, les simplicis herba.
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On les qualifiait de simples par opposition aux potions complexes que proposait la médecine savante de l'époque.
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Un jardin de simples ne comprend pas seulement des plantes médicinales.
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Elles y sont associées à des plantes aromatiques et condimentaires, dont la plupart ont également des vertues thérapeutiques.
La phytothérapie est une alternative aux traitements médicamenteux. En effet, il s’agit d’une solution qui permet de se soigner en utilisant les vertus des plantes dites médicinales. Depuis des années, le nombre de patients qui choisissent de se soigner par les plantes ne cesse de croître dans la mesure où ce type de soin leur a permis de guérir de leur maladie. D’autre part, il y a également la catégorie de personnes qui combinent le traitement allopathique avec la phytothérapie.
Phytothérapie et homéopathie : les différences
Les néophytes ont tendance à ne trouver aucune différence entre l’homéopathie et la phytothérapie.
Ces deux types de médecines alternatives présentent quelques points communs.
En effet, elles obéissent au principe de soin du corps par des produits naturels.
Appelées médecines douces, elles agissent pour guider le corps à se soigner par lui-même en utilisant ses propres ressources.
Toutefois, il existe bel et bien quelques différences entre ces deux pratiques.
La phytothérapie utilise des substances uniquement végétales. Ces substances curatives sont puisées sur une partie ou sur l’ensemble de la plante. Ainsi, elle peut se trouver dans les racines, les tiges, les feuilles, les fleurs ou les fruits.
L' homéopathie puise ses substances de base à travers trois éléments issus tout d’abord des plantes. Cette médecine exploite les souches de base d’origine animale. Ainsi, il est fréquent de trouver des médicaments homéopathiques à base de miel ou de venin. La dernière source est d’origine chimique et minérale.
Histoire des plantes médicinales et de la phytothérapie
Contrairement à l’homéopathie, qui est une découverte assez récente, 18e siècle, la phytothérapie est une médecine ancestrale que la Chine utilisait déjà en 5 000 avant J.C-.
La Mésopotamie et l’Égypte constituent également des pays où l’on a retrouvé des traces d’utilisation des plantes comme moyen de se soigner. D’autre part, Hippocrate est considéré comme l’un des précurseurs de la phytothérapie dans l’occident. Ensuite, d’autres ont poursuivi les études effectuées par Hippocrate pour tenter de percer le mystère. Théophraste est l’un de ces chercheurs qui a voulu en savoir plus sur les plantes. D’ailleurs, ces études ont abouti à l’édition de deux ouvrages sur les plantes «Histoire des plantes » et «Causes des plantes ». En plus d’être un botaniste passionné, Théophraste est un philosophe et un disciple d’Aristote. C’est également un naturiste et un alchimiste.
LE CONTRÔLE DE LA QUALITÉ
Afin de tirer le meilleur parti des plantes médicinales, il convient de veiller à ce que les herbes et leurs dérivés soient d'excellente qualité. Cela exige qu'elles soient cultivées dans de bonnes conditions, correctement séchées, bien conservées et que leur date limite de consommation soit respectée. Le recours à des plantes de mauvaise qualité est bien souvent une perte de temps et d'argent étant donné que vous n'en tirerez pas tous les bienfaits. S'agissant de plantes médicinales, la qualité prime avant tout
L'ACHAT DES PRODUITS DÉRIVÉS DES PLANTES
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pas de conseils d’usage, pas de posologie
Quand vous achetez les plantes sous forme de gélules, de comprimés, d'huile essentielle, d'ovules et de teintures, vérifiez toujours l'étiquette du pot ou de l'emballage.
Si celle-ci ne comporte pas les indications suivantes, ne les achetez pas :
• Le nom de tous les composants du produit.
• La dose quotidienne recommandée.
• Le poids de la gélule ou du comprimé, ou le volume du flacon.
• Le poids ou le pourcentage de chaque constituant de la gélule, du comprimé, etc.
• Le pourcentage de la plante présente dans le produit (par exemple : 1/3 signifie 1 part d'herbe pour 3 parts de liquide).
• Le nom du fabricant ou du distributeur
dans les prohains articles -Le COIN de HERBORISTERIE- je vous détaillerai au fil des articles, les 148 plantes libérées, leurs bienfaits et vertues et leur mode d'utilisation