NDLA : regardez la belle montagne, quel paysage magnifique vu de loin.

La réalité d'une ascension est tout autre... Vous imaginez bien !

Je vous conte ma dernière histoire, ça va vite, montez dans le train... 

Ces rimes, comme annoncé, sont pour la direction de l’ASE.

J’ai rencontré le responsable des enfants placés de chez moi… prêt… feu…

J’ai grincé quand il a annoncé prêter oreille à mes “doléances”... vraiment… merci Monsieur. 

Je suis pas en train de me plaindre de la piètre qualité de la bouffe…

Les viols sur mineurs, les affaires enterrées, gars, c’est pour ça le barouf ! 

Fort heureusement, c’était un homme, cinquantenaire et pas une pouf. 

Monsieur était réticent à reprendre tout notre dossier… 

Vous me connaissez, j’ai insisté, en une heure c’était pitché. 

J’ai demandé à ce que notre échange soit enregistré… Demande refusée. 

Au fait, vous savez comment j’ai eu le rendez-vous ?  

J’ai annoncé que je tapais sur ce qu’il y a de plus haut... Vous, ou bien vous ?

Courage, fuyons... “Non, non, c’est pas moi, c’est le monsieur, dans la salle là au bout”. 

Les institutions semblent avoir conscience des mécanismes de leur roue…

Bref, donc j’insiste pour reprendre mon dossier dans son entièreté. 

Mon objectif ? Souligner que, quand même, on parle d’une quinzaine d’affaires enterrées.. 

Viols, agressions sexuelles, violences en réunion, Monsieur prend des notes… quelle assiduité. 

Sur une période de cinq ans, ça ne dérange personne, les professionnels, les Humains, les cadres, les députés ?

Tous des gamins de moins de 15 ans… parfois accompagnés d'adultes… 

Monsieur évoque les lenteurs de la justice… je sors la catapulte. 

Il me lit le rapport édulcoré qu’il a bien voulu noter… je lui demande d’arrêter sa flûte. 

On va reprendre, j’ai les preuves, les dates, les éléments… On l’entend plus… zut. 

Je reprends, patiemment, la chronologie des 6 ans passés dans ce sale département. 

Il m’explique que la délégation d’autorité parentale de mon fils se fait par le JAF. 

C’est la loi pour tout le monde Madame… Envie de mettre une baffe. 

Vazy, ok. La loi est la même pour tout le monde, on va faire autrement. 

"Si en septembre, le document n’est pas enregistré, 

J’envoie tous les documents à la presse, nationale et internationale, vous m’suivez ?" 

Il me dit que c’est du chantage. "Comment, tel que décrit par vos lois foireuses, vos décrets ?"

Je lui fais donc un p’tit récapitulatif, on maîtrise pas tous le droit français. 

Extrait du Code Pénal, Légifrance

Modifié par LOI n°2024-449 du 21 mai 2024 - art. 17

Le chantage est le fait d'obtenir, en menaçant de révéler ou d'imputer des faits de nature à porter atteinte à l'honneur ou à la considération, soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque.

Je suis pas spécialiste, je regarde sur Legavox. Dans quel contexte parle-t-on de chantage ? N’est-ce pas légitime, je demande simplement à ce que mon fils soit protégé, sa plainte pour viols enregistrés.

Qu’une enquête soit menée. Je n’ai absolument rien à y gagner, si ce n’est le respect de mes droits et de ceux de mon fils.

Sur Legavox, je lis donc que l’une des caractéristiques pour que le chantage soit reconnu : 

- enfin une intention coupable, c'est à dire la volonté ou la conscience d’utiliser des menaces illégitimes pour obtenir la remise indue d’une chose. Ainsi, il n'y aura pas d'intention coupable et donc de chantage lorsque qu'une victime demande le versement d’une somme d’argent contre renonciation à sa plainte en guise de transaction ou lorsque la menace est de recourir aux voies légales pour obtenir le paiement de sa dette.

Le cadre légal de la liberté de la presse n’est pas enfreint, puisque tout est vrai, jamais de diffamation. Je reprends mes rimes…

Devant lui, je me retenais d'en rajouter. 

J’ai seulement argumenté ce que je viens ci-dessus de prouver,

Monsieur reconnaît s’être mal exprimé, 

Je lui rappelle ma vie gâchée, toutes ces enfances saccagées. 

Il me répond, au bout de sa vie : “justement, ne vous exposez pas”. 

J’ai souri, et répondu que la plus gênée… C’était pas moi. 

Il se demandait : vous donnez l’autorité parentale de votre fils à papa,

Il est dangereux, pourquoi ? 

Je l’attendais celle-là… 

J’ai expliqué que j’avais juste le choix entre la peste et le choléra. 

Qu’au moins, mon ex n’avait détruit que ses enfants à lui, ils sont trois. 

Mais que le conseil départemental et la justice avaient détruit 10x ça. 

Il insiste “on ne les a pas protégés” : je garde ma version à moi. 

Tous les enfants dont je parle sont victimes de ce système-là. 

Que jouer sur la territorialité, c’est courageux, mais ça peut le faire dans ce cas. 

Et que c’est dans l’intérêt de mon fils que cette affaire soit jugée comme il se doit. 

Que les lenteurs de la justice ne sont pas une excuse : il parlait bien de la loi ? 

Je lui ai rappelé l’article 40 du Code de Procédures Pénales,

Le procureur doit signaler les crimes au magistrat, c’est du droit basique, banal.

Or, ici, force est de constater que le magistrat tortille et râle. 

Il n’a toujours pas enregistré la plainte 6 mois après : ça restera dans les annales. 

C’est ça, ce que j’appelle, la matière fécale. 

Le revers de la médaille, ce qu’on ne soupçonne pas. 

Une complaisance, un silence, une omerta. 

Silence, plie-toi ou crève, c’est ça leur mantra. 

Manque de bol… c’est pas comme ça avec moi. 

Fallait pas toucher mon fils, tout gâcher et cetera.

Je termine juste avec un petit détail important…

J’pense que j’arrive à mon équivalent à moi de la Grande Jorasse,

Infranchissable depuis 1986, c’est le sentier le plus difficile du Mont-Blanc.  

Vous allez comprendre l’allusion et l'titre, j’suis une badass !

On a dit “première ascension hivernale de la Directissime de la Pointe Walker”,

Attendez, je décrypte, c’est technique… faut savoir, c’est pour les killers. 

La Directissime, c’est quand on va d’un point A à un point B,

Sans esquiver les difficultés, vous captez l’idée ?

J’ai gravi la Grande Jorasse d’un Mont-Blanc hostile et sale,

Moi aussi j’ai fait en mode Directissime, j’ai cru mourir, envie de me mettre une balle. 

Mais j’ai réussi, comme ces 3 alpinistes, en ce mois de février 2024…. 

Je me suis entraînée, je suis devenue experte… Je continue de me battre. 

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