Je ne suis pas un grand bricoleur et certainement pas un constructeur.

Mais depuis ma plus grande adolescence, je me souviens d’une phrase, d’un aphorisme, soutenant que celui qui est capable de construire sa maison est capable de tout assumer.

Il protègera sa famille et leur offrira un avenir.

Je sais ce que je veux. Je sais comment elle sera.

Non pas ma maison, mais celle que j’attends. LA FEMME.

Elle n’est ni blonde ni brune, nI même rousse. Ses cheveux ont la teinte la plus belle à son teint.

Elle n’est pas grande mais pas petite non plus. Elle a la longueur de jambes pour se poser au sol…

Elle a les pieds sur terre, pour me recadrer mais reste suffisamment rêveuse pour m’accompagner, sinon m’entrainer, sur les rives des légendes et du fleuve de l’imagination.

Elle aime tellement qu’elle me fait découvrir.

Elle sait comment me flatter pour que je fasse ses 4 volontés, mais jamais, au grand jamais, ce n’est une emprise.

Elle aime mes défauts comme mes qualités et se contente du peu de différence.

Me connaissant, elle me permet d’avancer sans me diriger, juste en m’orientant.

Je l’aime déjà pour ce qu’elle est.

Elle est entière, elle est complète, et me fait l’honneur d’être mienne.

Sans elle, je ne suis. Sans moi, elle s’élève.

Je la retiens, je la ralentis sans doute, mais elle parvient à m’élever.

Il est temps que je cesse d’écrire.

Il me faut retourner à mon ouvrage.

J’ai une maison à finir.