POÈME IV
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POÈME IV
L’arrogant et le bavard inutile
Un petit esprit, pour un grand orgueil,
Ne pouvant d’autres compétences reconnaitre,
Par le choix de ses collaborateurs,
Démontre sa faiblesse intellectuelle.
Ses ministres l’entourent, lui vantent son talent,
Sa Cour l’entoure, l’embrasse, lui joue l’amour,
Seul à s’exprimer pendant les dialogues,
Il se croit, tel le Roi, convaincre son Peuple.
Leçon apprise, sans se remettre en cause,
Un gouvernement de ses obligés,
Un premier aux ordres, sans risque, doit trouver
Dont toutes les paroles devront le flatter.
De son école, éloigné de la botte,
Sûr, ainsi, outre l’absence d’utilité,
De ne pas subir plus de connaissances
De ces utiles lectures mémorisées.
Trouva perle rare, perdue au fin fond,
Sans aucune importante fonction conquise,
Fonctionnaire étant et son poste offert
Pour compétence, seule une affiliation.
Que meilleur choix possible que celui-ci ?
Un nouveau traitre qui important se croit,
Incapable de comprendre les vraies raisons
De cette nomination au dernier rôle.
Pire aveugle que celui qui ne veut voir,
Est-il conscient, en est-il capable ?
Haut fonctionnaire de par son expérience,
De hiérarchie il connait les rouages.
Il parle, il parle, il s’exprime, il se montre,
Jouant les utilités, faire valoir,
De celui qui a offert son bâton
De ce qu’il croit être digne de maréchal
Se sachant inutile, et ridicule,
De petit chef, il se prend l’attitude
Donne ses ordres, joue au petit dictateur
Rend satisfait son maître liberticide
Pour le Peuple de France, celui qui en rêve,
Il est inutile, sinon fort nuisible,
Si incapable de diriger l’action
Du gouvernement de son président