

Vie fragile au cœur d'argile
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Vie fragile au cœur d'argile
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La douceur de ses lèvres m'emporte dans la profondeur de mes sentiments
Je ne sais plus qui je suis maintenant
Je suis au firmament, au milieu du chemin des quatre vents
Mon visage recouvert de suie
Couvre mon cœur de charbon
Mais ce moment est si bon
Dans mes souvenirs infinis
Je n’aie jamais autant pleuré de joie
Je meurs, je me noie
La noix se casse
Et je me case
Dans cette société qui me refuse
La beauté des sentiments
Me désarment
Mais je suis armée
Contre la tristesse d'être
Et la souffrance des envies
D'avoir
Un si grand désespoir dans ma mémoire
Je suis perdue
Loin de la réalité qui s'acharne
Je suis,
Vous êtes
Nous sommes poètes
Et mon cœur se bat
Au plus profond de mes combats
Pour enfin croire
A la beauté du monde
Qui à la fois, est si contradictoire
Dérisoire,
Mais le bonheur
Est une feuille de douleur
A ses heures,
Et une douceur exquise
Qui se brise
Quand elle est fragile,
Dans la brise,
Chaque bribe,
De paroles et de pensées,
De fleurs à la senteur envoûtante
Le chant de soi et de la vie
Se mêle à nos envies
Pour ne jamais partir
Et envie d'en finir
Pour ne plus revenir
La mort assassine
Le cœur aimé
Et jamais je ne serais
Aussi malheureuse
Pour tant d'émotions.
Qui me bouscule
Faire de la vie
Ce qu'on en a envie
Mais ne jamais repartir
En arrière
Se cacher de soi
Souffler derrière moi
Partager des moments
Au firmament
Ou à l'instant
Tout est beau
Tout est laid
Mes plaies
Saignent
Je ne puis en dire plus
Sauf merci
A tout ce que j'aime
Et tant pis
Si jamais aimer est une dure réalité
Je ne suis rien
Je fais partie du tout
Mais chacun est unique
C'est illique (mot inventé par Rabelais)
Fantastique
Fatidique
Et si triste
Mais je pleure
De bonheur
Dans mon malheur
Et de fatalité
Je souris en été
De toute cette anxiété
Qui fait que ma vie est ratée
Mais réussie par la tendresse
De mes maladresses
La joie et la tristesse
L'hiver
Je me sers
J'enserre
Et j'espère
Que la terre me réchauffera
Dans mes couvertures de vie
Et que jamais je ne l’oublie
Et lui reste fidèle
Un oiseau sans ses ailes
Ne peux voler
Pour enfin se reposer.
30 décembre 2012
Lycée Jean Monnet, MONTPELLIER.

