Descente au royaume d'Hadès
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Descente au royaume d'Hadès
Si tu ne veux pas d’elle pour la vie, prends la pour une nuit
Sa folie sera à la hauteur de tes envies
Ses côtes diaphanes s’entrechoquent avec son torse, plus fort
Elle a vécu mille vies, pourtant elle est de porcelaine, fragile
Sa peau de verre cache une âme centenaire
Et lorsqu’il la pénètre, s’effondrent toutes ses résistances
Elle n’est la fille de personne
Elle échappe à la captivité,
Pourtant, elle se fait oiseau pour lui
Elle échappe aux lois, elle l’intrigue
Car il n’en a vu nulle comme elle
Tout a explosé: le feu d’artifice, les mœurs légères, la voix lactée et les certitudes
Sur son corps fin, il a joui tout son désir
Elle aime être sa possession
Un amour impossible lacère son corps de barbelé
Paradoxe, joues-tu avec elle ?
Parce qu’au bal des fous, c’est elle qui mène la danse
Veut-elle t’y entraîner, ou désire-t-elle que tu la sauves ?
Dangereux pas de deux qui causera leur perte
Catatonique
Sa folie psychotique gravit des sommets
Tout cela, elle l’a orchestré
Faisant de son obsession cannibale la cause de sa dégringolade abyssale
Tu vas grignoter son cœur
Soirée sans lueur, riche en désillusions
A raison de ses entrailles déjà fragiles
Ce soir, elle a mangé comme une seule personne et pourtant…
Victime de ses tenaces démons, elle a fini par tout dégueuler
Sa haine, sa libido, son envie de vivre et son trop plein émotionnel
Parce que ces aliments sont porteurs de vie
Les ingurgiter, c’est ne pas disparaître
Et ce qu’elle veut du fond de l’âme, c’est s’en aller rapidement
S’il n’est plus là, tout son monde s’est vêtu de noir
Son corps frêle, tendu mais harmonieux, se colle contre le sien
Ses formes, autrefois voluptueuses, se sont asséchées, accentuant sa candeur et son désarroi
Tout est sans dessus dessous, la réalité ne fait que de se confondre avec ses hallucinations
Elle a l’air d’avoir vécu mille calvaires, la poupée aux yeux de verres
Elle s’offre à lui comme une putain, pourtant sa pureté le transperce
Et elle ne désire que lui
Une nuit éphémère qui marquera leurs êtres au fer rouge
Comme sur sa peau en lambeaux où perle le sang
Mais son cœur à elle est hémophile
Voie lactée, elle est blanche et elle nous éclabousse
Je lèche ta nuque, je n’ai jamais assez de tes attributs
Mais, fantomatique, tu me vois disparaître
Avec tes maux, tu m’as chassée aux confins de ma folie
Alors, elle hurle, hurle son désir
Elle jouit de toute cette puissance
En symbiose, ils se finissent ensemble
Dans son monde onirique aux effluves de weed
Laoufi Ahmed 3 months ago
Á corps ouvert. Film transparent
Risperdalice 2 months ago
Je suis juste complètement folle haha. Et plus je suis mal, plus j’écris. Après je ne sais pas si mes écrits sont bien, je ne respecte d’ailleurs aucune règle de poésie classique (à titre personnel je trouve que cela rend les écrits trop superficiels) mais ça a au moins le mérite d’être libérateur !