Douceur infinie (poème)
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Douceur infinie (poème)
En cette douce matinée,
Je me lève, comme libéré
De ma masse corporelle,
Devenue antigravitationnelle.
Tout semble plus doux,
Autour de moi, tout est mou,
Moi qui me cognais souvent,
Tout semble enrobant.
Je m'étends sur mon canapé,
Je regarde la table bien nappée,
Je n'allume ni radio, ni télévision,
De peur de briser cette sensation.
La douceur m'enveloppe toujours,
La journée a été de velours,
La soirée s'annonce cotonneuse,
Loin de mes soirées anxieuses.
Le lendemain fut pareil,
Cet état de grâce m'émerveille,
La fin de semaine se termine,
Revient ce rythme qui m'assassine.
Mais le lendemain, impossible de partir,
Le coton me donne moins de plaisir,
Cette douce prison n'en est pas moins une,
Je reste sans comprendre face à la lune.
Le quatrième jour se lève, radieux,
Sans m'en réjouir, je prie les dieux,
Que je les connaisse ou non, peu importe,
Je prie qu'on me délivre, me montre la porte.
Le miracle survient enfin, la lumière,
Un grand tunnel, une chaleur familière,
Des entités par milliers, si belles,
Une nouvelle vie, de douceur éternelle.
Alban Vivicorsi, le 18/02/2022
Poème de mon invention et image obtenue par intelligence artificielle sur Nightcafé Studio, tous droits réservés, Alban Vivicorsi