Si j'étais Dieu (poème)
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Si j'étais Dieu (poème)
Si j'étais Dieu, que ferais-je ?
Au "quotidien", hors du temps.
Si j'étais Dieu, que voudrais-je ?
De qui, de quoi ? En tout et toujours, étant.
Tout d'abord, l'enfer n'existerait pas.
Je n'en veux pas, je veux que tout le monde vive pleinement.
Pour cela, il faut empêcher l'éternel trépas,
Personne ne doit pouvoir priver de vie définitivement.
Chacun évolue à son rythme spécifique,
Les erreurs seront légions,
Les démons seront, comme toujours, maléfiques
Mais permettront la réflexion.
Il ne faut rien leur accorder,
C'est perdre son temps, finalement,
Ils ne peuvent rien vous donner
Leur offrir quelque chose n'a pas de sens, vraiment.
Les démons ne sont là que pour vous aider,
Sauf qu'ils le font malgré eux.
Ils cherchent donc un moyen de vous posséder,
Essaient de passer pour des dieux.
Chaque humain suit sa route, son chemin,
Évolue avec ses échecs et réussites,
Parfois survient, salvatrice, une main,
Qui permettra de se relever et d'aller vers la suite.
La mort ne peut être une fatalité,
Car les erreurs pourraient empêcher la vie,
Un bébé mourant, sans avoir vécu, banalité !?
Injustice profonde pour sa vie !
Ainsi la mort ne sera qu'une pause,
Plus ou moins longue, une latence,
L'âme se remet, intègre et se repose,
Avant de retourner sur terre, après cette absence.
Certes, la population terrestre
Est en croissance constante,
J'ai créé pour cela plusieurs planètes "terrestres",
Permettant une migration des âmes permanente.
Mais pourquoi laisser les humains à leur sort ?
Je pourrais simplement me montrer.
Est-ce vraiment de leur ressort,
De trouver le bonheur et me rencontrer ?
De ce que je sais, le vrai bonheur,
Ne peut être offert ou présenté.
Il faut que cela vienne de soi, de l'intérieur,
Il leur faut donc du temps, pour tout tenter.
L'intuition est là, ils peuvent vite avancer,
Mais certains humains ne voudront pas l'entendre.
L'intelligence ne peut toujours devancer
Les sautes d'humeur, l'ego, les émotions à revendre.
Il y aura des erreurs et des horreurs,
Mais rien ne pourra vraiment empêcher,
Quelqu'un de continuer sa quête du bonheur,
La découverte du sens, si longtemps cherché.
Leur origine, divine, les aidera à trouver,
Même dans les périodes de malheur,
Des ressources insoupçonnées,
Pour continuer de vivre, sans peur.
Je leur ai créé une aura, qui repousse et attire,
Afin de faciliter les rencontres intéressantes.
Les différences parfois s'attirent,
Mais les ressemblances sont bien plus fréquentes.
Ainsi, ils rencontreront toujours, sur leur route,
Quelqu'un qui les suivra, un temps,
Le temps de semer la graine, le doute,
Qui leur permettra d'atteindre le printemps.
La finalité de tout cela, que serait-elle ?
Les humains ont-ils besoin de moi,
Ou ai-je besoin d'eux ? Bagatelle !
Ce n'est pas un besoin mais un choix.
L'humain évolué sait et comprend,
Que je suis là, sans me manifester.
Vous ne trouverez aucune trace, aucun argument,
Pour prouver mon existence ou me molester.
La science, pourtant, ne peut que me servir,
Car la minutie avec laquelle je crée,
Sera la meilleure façon de gravir,
Cette montagne de questions et de secrets.
Je vois bien que certains se servent de moi,
Créent des groupes et des cultes absurdes,
Sous prétexte de textes et de lois.
Ils abreuvent le peuple de vides gourdes.
Vous êtes toutes et tous mes enfants,
Je n'ai aucun favori parmi vous,
Les serpents, les humains, les éléphants,
Les fleurs, les papillons, les cailloux.
Nulle différence entre hommes et femmes,
Vous êtes tous humains, simplement,
L'Amour transfigure, réclame,
La liberté d'aimer ! Indubitablement !
Vous n'avez pas besoin de ma présence,
Même si je suis toujours avec vous,
Nous pouvons nous voir en méditation, en transe,
Je ne cause rien mais suis le Principe de tout.
Mon propos est que si, moi, petit humain,
Je souhaite que tout le monde puisse vivre et grandir
Et que Dieu, le tout Amour, en devient malsain,
Alors Dieu n'existe pas et ne peut pas, l'épée brandir.
Un Dieu qui nous crée par amour,
Puis nous met dans un système de vie ou de mort,
Me semble moins aimant qu'un vautour.
S'il nous aime vraiment, il ne veut pas nous faire du tord.
Sa bienveillance infinie nous accompagne,
Il nous a donné les graines qui se ressèment,
Il nous attend, sur sa montagne,
Quoique nous fassions, il nous aime.
Le but final serait de le rejoindre,
Venir à lui après une longue évolution,
Nous améliorant d'une vie à l'autre,
Jusqu'à notre avènement intérieur, ultime révolution.
Alban Vivicorsi, le 08/03/2022
Poème de mon invention et image obtenue par intelligence artificielle sur Nightcafé Studio, tous droits réservés, Alban Vivicorsi
Bernard Ducosson 2 years ago
J'ai cru lire quelque part qu'il étaiytprolongé jusqu'en juin !
Alban Vivicorsi 2 years ago
Ah, en voilà une nouvelle ! Mon histoire est terminée, quoiqu'il en soit ! J'en écris une autre mais pas par épisodes cette fois-ci. Je la publierai lorsqu'elle sera finie. Bonne fin de journée et à bientôt !
Bernard Ducosson 2 years ago
A Dieu vat !
Alban Vivicorsi 2 years ago
Le concours étant terminé, je vais avoir le temps de venir lire un peu du côté de chez vous ! Merci d'avoir pris la peine de venir du côté de chez moi ! 😉