New Orleans
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New Orleans
Année de création : 2005
Publication antérieure : sur la plateforme WeScribe.co (qui n'existe plus depuis de nombreuses années)
Langue : anglais
Source de l'inspiration : j'ai rédigé ce poème après avoir suivi sur le site Metroblogging les aventures et mésaventures de la ville de La Nouvelle Orléans après le passage de l'ouragan Katrina. J'y avais été amenée par une petite phrase d'un commentateur sur un site d'info, qui m'avait touchée : "My beloved New Orleans, which is suffering at the moment, and which I hope will rise again". Ce que des mots peuvent faire... Alors j'ai suivi jour après jour les infos en provenance de La Nouvelle Orléans sur sa page Metroblogging, un peu en cachette pendant mon temps libre au boulot. C'était mon "sale petit secret", un peu honteux sur les bords (ben oui, qu'est-ce que j'avais à me préoccuper d'aussi près de ce qui se passait là-bas, je n'y connaissais personne, je n'y vivais pas, je n'y travaillais pas, je ne connaissais personne qui venait de là-bas ni qui y avait vécu, je n'étais personnellement en contact avec personne là-bas ni professionnellement ni à titre privé, donc ce qui s'y passait ne me concernait à aucun titre et j'avais peut-être des problèmes bien plus personnels, bien plus immédiats et bien plus urgents pour occuper mon esprit que ce qui se passait dans une ville étrangère à des milliers de kilomètres de l'endroit où je faisais ma vie - c'est d'ailleurs tout ce discours intérieur, entre autres, qui m'a petit à petit ramenée à une plus juste vision des choses et qui m'a fait décrocher des actus néo-orléanaises). Je n'avais a priori aucune raison particulière de m'y intéresser au-delà des infos standard, à part un "my beloved New Orleans" qui avait, Dieu sait pourquoi, touché le cœur de la petite fille sentimentale qui sommeillait toujours quelque part en moi et chez qui les mots pouvaient parfois aller très loin. Mais cet accompagnement à distance a donné naissance à ce poème, que j'ai assez naturellement rédigé en anglais, tout d'abord parce que les infos que je lisais sur Metroblogging étaient bien évidemment rédigées en anglais, et ensuite parce que par ailleurs, la langue de travail au boulot - dans laquelle je baignais au minimum huit heures par jour - était l'anglais.
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They won’t tell you
Of the wind that rages
Of the waters that drown
Though they went through it all
They won’t tell you
Of lightning that scares
Or of land that slides
Even though they’ve seen it all
They won’t tell you about it
Though they were forsaken
By all but by God
They won’t tell you about it
In New Orleans
They won’t tell you
Of those who have stolen
Of those who have killed
Though they bleed from it all
They won’t tell you
Of those who have shot
Or those who have raped
Even though they’ve seen it all
They won’t tell you about it
Though they were forsaken
By all but by God
They won’t tell you about it
In New Orleans
They will tell you
Of life that goes on
Of life that comes back
For they’re living it all
They will tell you
Of feasts in the ruins
And of friends returned
For they are making it all
They will tell you about it
And they’re not mistaken
With the help of God
They will tell you about it
In New Orleans
They won’t tell you
Of those who have left
Or who won’t come back
Though they weep on it all
They won’t tell you
Of who lost it all
Or of those who mourn
Even though they’ve seen it all
They won’t tell you about it
Though they were forsaken
By all but by God
They won’t tell you about it
In New Orleans
They will tell you
Of what they rebuilt
And of what they cleared
For they’re making it all
They will tell you
Of hope not of fear
And of enduring will
For they are making it all
They will tell you about it
And they’re not mistaken
With the help of God
They will tell you about it
In New Orleans
They will tell you
Of a town lost and found
Of a town dead and born
For they know ‘bout it all
They will tell you
Of the cycles of life
And everlasting fight
For they are making it all
They will tell you about it
And they’re not mistaken
With the help of God
They will tell you about it
In New Orleans
They will tell you
Of a cascade of light
On a titanic fight
For they’re seeing it all
They will tell you
Of music in their streets
And miracles indeed
For they are making it all
They will tell you about it
And they’re not mistaken
With the help of God
They will finally make it
In New Orleans
For they are making it all
They will tell you about it
And they’re not mistaken
With the help of God
Revival of the City
Of New Orleans
La Nouvelle-Orléans _ Mardi Gras, Jazz et heure Magique
Crédit image : © Mathieu Dupuis - mathieudupuis.com
Crédit image couverture : © David Grunfeld, Times Picayune - nola.com
Surf Xi 2 months ago
vous avez bien fait de le partager : c'est un très beau poème.
(updated)Je réalise que le brass band français Ceux Qui Marchent Debout [CQMD] ont dû écrire un de leurs titres les plus enthousiasmants, 'FEMA', probablement à la même époque.
Son refrain est "FEMA ! New Orleans will never die" et votre poème est une clé de compréhension de la débordante joie de vivre qui l'accompagne.
Jackie H 2 months ago
Merci Surf Xi ! 🙏🏻🙂
Aline Gendre 2 months ago
J'aime l'anglais mais ne suit pas bilingue, alors ... j'ai été attirée par cette confidence qui introduit le poème.. Et j'ai repensé à Minuit dans le jardin du bien et du mal, d'Eastwood, avec la photo.
Dans mon imaginaire, La Nouvelle-Orléans a la mécanique d'un jouet à musique qu'on peut remonter à volonté, et à l'infini. Un peu vaudoue, toujours gaiment bruyante. Je ne dis rien du désastre et de l'espoir que vous avez eu envie de poétiser. Juste un arrêt parce que La Nouvelle Orléans moi aussi me fascine.
Jackie H 2 months ago
En tout cas merci pour votre arrêt et pour votre commentaire Aline ! 🙏🏻🙂