Comme je l’ai déjà mentionné dans un de mes posts, les sabbats ne se fêtent pas en une seule journée, mais sur une période d’environ une semaine : trois jours avant, le jour du passage, trois jours après. Et plus largement, chaque période s’étend sur six semaines environ, d’un point à l’autre de la Roue.

Pas besoin donc de s’inquiéter de "rater LE jour" : ce qui compte, c’est d’être dans le bon état d’esprit pour profiter au maximum des énergies du moment.

Je vous ai promis en janvier d’expliquer la suite de la méthode d’Origami des vœux – et je le ferai, promis ! Mais avant cela, j’aimerais revenir sur la façon dont nous formulons nos vœux, souhaits, rêves et désirs.

Ça peut paraître anodin comme sujet, et pourtant… Pourquoi soigne-t-on nos requêtes sur Google quand on fait une recherche ? Pourquoi le métier de prompt engineer est-il en plein essor avec le développement de l’IA ?

La réponse est simple : la qualité des résultats dépend de la clarté et de la précision de la demande.

Changer de vie… mais comment ?

La plupart des demandes adressées aux professionnels de l’accompagnement tournent autour d’un même désir : changer de vie.

1. Je ne sais pas ce que je veux.
2. Je ne suis pas sûr.e de vraiment vouloir ce que je veux.

Et pourtant, les attentes restent souvent focalisées sur des chiffres et quantités :

1. Plus d’argent.
2. Plus de voyages.
3. Plus de mètres carrés.
4. Plus de temps libre.
5. Moins de stress.
6. Moins de poids.

L’illusion, c’est de croire qu’une fois ces objectifs atteints, la vie changera.

Oui… mais non.

1. On peut tripler ses revenus et continuer à s’inquiéter pour l’argent.
2. On peut partir six mois en vacances sans jamais ressentir de vrai repos.
3. On peut perdre du poids sans jamais se sentir bien dans sa peau.

Le secret est simple : ce n’est pas une question de quantité, mais de qualité.

Oui, oui, je sais… On l’a déjà entendue mille fois, celle-là. Ça sent la phrase toute faite qu’on pourrait imprimer sur un mug à côté d’un coucher de soleil inspirant. Mais voilà : si elle revient aussi souvent, c’est peut-être parce qu’elle dit quelque chose d’essentiel.

Ou, pour le dire autrement – et oui, encore une citation digne d’un post Instagram motivant – ce qui compte, ce n’est pas combien de jours il y a dans ta vie, mais combien de vie il y a dans tes jours.

Un brin cliché ? Peut-être. Mais c’est surtout une vérité qui mérite d’être vécue, pas juste scrollée.

Reformuler ses intentions

Essayons autre chose :

1. Au lieu de vouloir "plus d’argent", cherchez un sentiment de sécurité et de sérénité face à l’avenir.
2. Plutôt que "plus de temps libre", visez un vrai repos qui régénère et nourrit.
3. Pas besoin de "plus de connaissances", mais de compétences concrètes que l’on applique réellement.
4. Ce n’est pas "moins de stress", mais la capacité à rester stable et centré, quelles que soient les circonstances.
5. Ce n’est pas "moins de poids", mais le plaisir d’avoir un corps sain et souple.

Observez votre vie sous cet angle. De quoi avez-vous réellement besoin ? Est-ce vraiment une question de quantité ?

Dans la plupart des cas, ce n’est pas le manque de ressources qui pose problème, mais la façon dont nous les utilisons.

Exercice pratique : un petit diagnostic

Prenez une feuille et divisez-la en trois colonnes :

1. Quelles sont mes ressources actuelles ?

Inscrivez ici ce que vous possédez déjà (argent, connaissances, temps, relations, compétences, énergie, etc.).

1. Comment les utilise-t-on ?

Soyez honnête : où se dispersent ces ressources ? (Scrollez-vous sans fin sur les réseaux sociaux ? Avez-vous une ceinture noire en achats impulsifs ? Passez-vous votre temps à gérer les problèmes des autres ?)

1. Comment améliorer la qualité ?

Réfléchissez à comment utiliser ces ressources plus consciemment (changer ses habitudes financières, se recentrer sur l’essentiel, revoir ses priorités, etc.).

Imbolc, le moment parfait pour réajuster

Après une telle analyse, tout devient plus clair : la solution ne réside pas dans l’ajout de ressources, mais dans un changement d’approche.

La période d’Imbolc – du 1er février au 22 mars – est idéale pour faire ce travail : analyser nos ressources, mettre de l’ordre dans ce que nous avons déjà, et définir comment et pourquoi nous allons les utiliser.

Avant chaque décision, posez-vous la question essentielle :

1. Qu’est-ce que cela va m’apporter ?
2. Comment cela va-t-il améliorer la qualité de ma vie ?

Février n’a pas la cote, et pourtant… Son énergie est comme ce moment où l’on se réveille avant la sonnerie du réveil et que l’on savoure ces minutes précieuses pour rassembler ses forces.

Parce qu’au fond, les vrais changements ne viennent pas d’un "plus", mais d’un "mieux".

^{générée par DALL.E}