Nous avons tous un but plus grand que notre intelligence rationnelle nous cache.

Chaque douleur, chaque perte, chaque stress, chaque rencontre dans notre vie arrive avec une intention cachée.

C’est cette intention cachée que nous ne voyons pas, en général.

C’est cette intention cachée que nous avons à découvrir, comme l’enfant cherche son trésor, avec le même enthousiasme, la même ouverture de cœur.

Regardez un enfant, lorsqu’il trouve enfin son trésor, que se passe-t-il ?

Tout son être s’illumine, sa joie est à son apogée, il se croit alors le roi du monde.

Pourquoi il l’a trouvé ce trésor, parce qu’il avait la foi de le trouver.

Il ne savait pas vraiment de quoi il était constitué, peut-être qu’il se l’imaginait, ce qui le poussait à le chercher, c’est une force d’accomplissement.

En le trouvant, l’enfant accompli son rêve, il s’accomplit dans tout son être en éprouvant la force de se sentir capable de trouver ensuite tous les trésors que recèle de monde.

Au fond de lui, ce qu’il cherche inconsciemment, c’est l’énergie que lui procure la découverte de ce trésor.

Une perte, une rencontre différée, une douleur vécue n’est pas une punition de la vie mais un message pour nous conduire à grandir.

Chaque situation, surtout les plus difficiles, cache une leçon.

Chaque leçon nous mène à plus de clarté sur la réalité de la vie, nous rapproche de la sagesse que nous portons tous à l’intérieur de nous-même, cette conscience supérieure qui nous mène à notre propre accomplissement.

Rien n’arrive par hasard

Quand on apprend à faire confiance à ce processus, comme l’enfant profondément confiant de trouver son trésor, la vie nous guide au travers de tout un tas de synchronicités.

Quand on fait confiance au chemin, que l’on croit qu’il y a un sens plus grand, tout commence à changer, l’univers comprend que l’on est prêt à collaborer.

Les plus grandes transformations se préparent dans le silence

Parfois, tout semble s’arrêter malgré les efforts que nous déployons, rien ne se passe, rien n’avance comme on le souhaite, rien ne bouge à l’extérieur : un contrat qui ne se signe pas, une réponse qui n’arrive pas, un rendez-vous annulé, une voiture qui ne démarre pas…

C’est comme si on était figé dans le décor d’un monde qui continue d’avancer.

Cette période de stagnation apparente peu s’accompagner d’un sentiment de frustration ou de désespoir.

En fait, nous ne sommes pas à l’arrêt, on est en train d’être enseigné dans le silence

Le silence, la pause, l’attente font partie de la préparation …. préparation à l’éclosion et à la maturité d’un être plus grand, plus mature, plus sage.

Dans ce vide ressenti, c’est, en fait, une structure qui est en train de se construire dans nos profondeurs. Cette période façonne notre structure intérieure, celle nécessaire pour accueillir ce qui va arriver après.

Ces périodes de silence forcé nous amènent à lâcher notre mental qui veut tout contrôler pour nous connecter à une force plus grande, notre sécurité intérieure, la force de la sérénité, de la confiance.

Ce qui semble nous arriver « en retard » n’est qu’un enseignement de la patience.

Ces phases de silence sont là pour qu’on laisse mourir ce qui est ancien, que l’on prenne soin de nous-même pour être prêt à accueillir ce qui arrivera après.

Elles nous apprennent le détachement, l’introspection.

Ces phases remplissent un but plus grand dans notre développement.

C’est dans cette obscurité que l’on grandit le plus.

Cette période renforce nos racines, nous donne la maturité nécessaire pour ce qui arrive après. On creuse ici nos fondations.

L’invitation est d’apprendre à ralentir, à voir le cadeau de la lenteur, à accepter le silence, faire confiance à la pause, comprendre que le temps n’est pas contre nous mais qu’il est en train de faire grandir ce qui a besoin de mûrir dans le silence de notre être.

Si nous avons l’impression que rien ne se passe comme nous le voudrions dans notre vie, c’est le moment de faire confiance, notre terre intérieure est en train de préparer notre renouveau, la naissance de ce nouveau moi, plus intègre, plus mature, plus sage.

Nous pouvons voir cette période difficile comme le portail à franchir pour atteindre une autre réalité.

Avec cette foi de l’enfant entrant dans la forêt le cœur battant de curiosité, peut-être aussi d’appréhension qui sera dissoute par la force de sa détermination face aux buissons de la forêt devant lesquels il se tient … derrière, il a la certitude de découvrir son trésor.

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