J’ai reçu plusieurs messages de lecteurs à propos de mon dernier article sur les «bonnes résolutions » : https://panodyssey.com/fr/article/curiosites/les-bonnes-resolutions-se-perdent-dans-les-sables-mouvants-n97a732uqk4w

Ils me disent que je donne des clés pour ne pas rater, mais pas sur comment réussir. Je pensais que cela allait de soi, mais manifestement ils me sollicitent pour que je dispense des modes d’emploi opérationnels. Je vous propose deux méthodes sachant qu’il convient de les faire précéder d'une vérification  écosystémique. 

La vérification ecosystémique consiste à se poser des questions apparemment saugrenues et d’y répondre. 

• Ai-je vraiment envie de corriger ou changer mes comportements et habitudes actuelles qu’effacerait la réussite de mes bonnes résolutions ? 
• Suis-je prêt à assumer les effets de la réussite de mes bonnes résolutions ? 

En cas de réponses négatives à ces deux questions, abstenez vous de vous lancer dans vos bonnes résolutions. En cas de réponses affirmatives, je vous invite à adopter l’une des deux méthodes suivantes.

• Commencer dès maintenant. 

Je m’applique le principe : « les meilleurs changements commencent par des résultats immédiats ». Je m’inscris donc dès aujourd’hui dans un club de sport, j’entame mon nouveau régime dès mon prochain repas, j’exprime des compliments au moins trois fois par jour dès maintenant, je me connecte à la formation en ligne souhaitée immédiatement ….

• Me projeter dans un futur précis.

J’estime que j’ai besoin de me préparer mentalement et je préfère progresser sans trop me brusquer. Je m’applique alors la méthode du « cadre d’objectif ». Résumons la. 

1. Que veux- je changer ou faire évoluer dans mes comportements ?
2. Quels sont les critères qui me feront dire : « j’ai réussi » ?
3. À quelle date veux-je constater ça ? 
4. Tel que je me connais, quels sont mes atouts , et aussi mes faiblesses quant à ce projet ?
5. Par quoi vais- je commencer dès demain ?

Un dernier détail. Si le but a atteindre est trop facile, certes vous avez réussi, néanmoins êtes-vous satisfait de votre performance ? Si c’est trop difficile, par exemple courir un marathon dans six mois alors qu’aujourd’hui vous êtes épuisé après quatre kilomètres de marche, vous abandonnez et vous vous apitoyez sur votre sort. Confirmant ainsi votre incapacité à changer. Rater sert à entretenir ses complaintes.