MORS AU CON
MORS AU CON
Préambule
Je suis triste. J’en ai assez de cette vie. Je passe mon temps à travailler. J’aime ça les bêtes, même si j’en ai un peu peur. Et prendre soin de mes terres. Je sais toujours où je vais aller et quelle tâche m’attend, dès le réveil. Certes, mes journées ne sont pas toutes identiques. Elles sont marquées par les saisons, les conditions météo. Mais je suis rarement surpris. Sinon par un arbre tombé qui obstrue un chemin.
Je vis dans une belle région, vallonnée, où la lumière change chaque jour sur les cimes des châtaigniers et des pins Douglas. Les nuages courent dans un ciel pur, dans le silence à peine dérangé par le cri des chouettes, des coucous ou de la buse. C’est vrai il y en a de moins en moins des oiseaux. Je n’utilise pratiquement aucun produit, enf
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