🇫🇷 Pourquoi j'ai choisi la licence CC
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🇫🇷 Pourquoi j'ai choisi la licence CC
Pour fêter les 200 abonnés sur Twitter 🎉, j'ai relevé le défi de Imaginatiou de me lancer dans une petite explication : pourquoi ai-je décidé de publier mes e-books gratuitement sous licence Creative Commons ?
Tout cela n'engage que moi, c'est une réflexion très personnelle (et plutôt orientée auto-édition), et vous ne serez peut-être pas d'accord, ce n'est pas grave. Mais si vous connaissez les mêmes doutes que moi et passez par les mêmes interrogations, j'espère que cet article vous offrira quelques pistes de réflexion pour construire le projet qui vous ressemble :)
Pourquoi vend-on ses livres ?
Le temps de vendre
Enfin, votre livre est écrit ! Il est tout beau, tout prêt à être lu. Maintenant, il est intuitif de le vendre. Seulement voilà, une vente implique un acheteur. Patatras ! tout se complique, rien ne fonctionne comme par enchantement. Quand bien même vous venez de publier le plus grand chef-d'oeuvre de l'univers connu, si vous vous contentez de rester les bras croisés, il ne se vendra pas. C'est que, des livres, il y en a des tas. Pourquoi ce lecteur, là, s'attacherait-il davantage au pitch de votre livre qu'à celui de son voisin ? Non, pour vendre, il va falloir vous retrousser les manches et sortir du lot avec un maître-mot : communication. Ce roman cher à votre coeur, il faut le promouvoir, en parler, il vous faut être présent sur les réseaux sociaux, sur les salons, vous devez vous constituer une communauté... tout ça, c'est du boulot. Beaucoup de boulot.
Je suis comme vous (et je pense que mes livres sont plutôt chouettes). Alors, je me pose la question : est-ce que j'ai envie de faire ce boulot ? Est-ce que je souhaite assumer cette casquette commerciale, et apprendre à bien la porter, en me formant en marketing et en communication ? Est-ce que j'écris dans le but de vendre des livres ? Pourquoi vendrais-je mes livres ?
Les raisons de vendre
Pourquoi vend-on ses livres ? Je ne crois pas avoir déjà vu cette question écrite noir sur blanc sur le fil d'un réseau social ou dans un article. Pourtant, au travers d'autres questions et d'autres sujets, les auteurs donnent parfois, sans s'en rendre compte, leur avis dessus. Les réponses sont infinies dans leur agencement, mais elles se regroupent autour de trois grands axes :
1/ Je vends pour rentabiliser ce que m'a coûté la fabrication du livre.
2/ Je vends car je souhaite vivre de ma plume.
3/ Je vends car il est normal qu'une oeuvre ait un prix.
Alors, je me pose la question : est-ce que ces raisons, tout à fait légitimes de manière générale, me concernent, moi, personnellement ?
1/ Ai-je besoin de rentabiliser ce que m'a coûté la fabrication de mon livre ?
Non.
Car mon livre ne m'a rien coûté. Enfin si, bien sûr, il m'a coûté énormément de temps, d'énergie, j'y ai mis toute mon âme. Mais mon portefeuille, lui, est idemne. Je l'ai protégé en me chargeant de tout. J'ai écrit le livre, je l'ai corrigé, j'ai dessiné la couverture, j'ai créé le EPUB et le MOBI, je me suis chargée des détails administratifs. En somme, j'ai profité à fond de ma triple-casquette d'écrivaine / illustratrice / développeuse et j'ai fait un peu de recherches pour finaliser la publication. Côté illustration, je me considère amateure, mais ça me plaît de dessiner moi-même mes couvertures ; j'ai vraiment envie de le faire et ne déléguerais cette tâche pour rien au monde. Et je me suis arrêtée là. Mes livres sont disponibles uniquement au format numérique, je n'ai pas encore entrepris la démarche de les faire imprimer. Pour l'instant, pas de frais, donc rien à rentabiliser.
Concernant la création des e-books, j'aimerais vous donner quelques liens intéressants avant de passer à la suite. Je tape mes romans en LaTeX avec le petit logiciel Texmaker. Ensuite, je les convertis en EPUB et MOBI à l'aide de Reliure, un programme maison développé par le fantastique GreatWizard. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce qu'est concrètement un EPUB et comment il est construit, je vous envoie vers mon article "Le format EPUB pour les nuls" ;)
2/ Est-ce que je souhaite vivre un jour de ma plume ?
Non.
Certes, si je devenais soudain, par un concours de circonstances hasardeuses et de chance inouïe, la nouvelle Robin Hobb, je reconsidèrerais sans doute cette réponse brève et brute. Mais voilà, malgré mon âme d'artiste et toute la poésie que l'inconscient collectif lui attribue, je suis plutôt une terre-à-terre. Quand il s'agit de remplir mon assiette, je ne rêve pas, je calcule. Dans la vie, je suis "Lead software engineer" ; "Développeuse avec un peu de bouteille", si vous préférez. Non seulement j'aime ce métier, que je trouve très stimulant intellectuellement, mais en plus il paie bien. Il paie assez bien pour rendre risible l'idée même de se préoccuper d'un revenu d'auteur. Je m'explique :
Je n'ai pas le temps d'accorder plus de temps à mes livres. Je leur donne déjà beaucoup entre l'écriture, la maintenance de mon site et les dessins du dimanche sur Instagram. Mon activité de développeuse est très prenante. Or je ne suis pas une machine, j'ai besoin de me reposer et de me livrer à diverses activités pour m'aérer l'esprit. Ainsi, pour me consacrer encore plus à mes livres, assez pour générer du revenu, il me faudrait à minima passer aux 4/5ème. Si je suivais cette voie, et si, suite à mon hypothétique formation en marketing, je me mettais à réaliser de très bonnes ventes, mes revenus resteraient à mon humble avis ridicules comparés à mon salaire de développeuse. Quand bien même je ferais ce choix uniquement par passion, ma passion c'est l'écriture, pas le marketing. Oublions donc cette idée de vivre de l'écriture, elle n'est pas adaptée à ma situation.
Et c'est tant mieux, disons-le franchement. Avoir un travail intéressant, stable et permettant de vivre confortablement n'est pas donné à tout le monde. Il me semble que faire passer un tel poste au second plan serait un bien mauvais calcul. Beaucoup d'auteurs passionnés galèrent entre l'écriture et un job alimentaire qu'ils n'aiment pas plus que ça. Pour eux, les ventes pèsent dans la balance. Mieux elles se portent, plus l'écriture peut passer doucement au premier plan. Les auteurs ne sont pas les seuls à ramer. Combien de personnes ne peuvent-elles pas toujours s'acheter un livre car, ce mois-ci, les caisses sont vides ?
Si je gagne correctement ma vie, pourquoi ne jouerais-je pas sur l'absence de coût de fabrication pour mettre mon histoire à la portée du plus grand nombre ? Pourquoi mes livres ne seraient-ils pas une porte d'entrée vers la lecture pour les personnes ayant très peu de moyens ? puisque je peux.
3/ Est-ce normal que mon oeuvre ait un prix ?
Ici naît le doute.
Ce dernier point est à mes yeux le plus complexe, car peut-être le plus abstrait : le prix de l'art. Comment donne-t-on un prix juste à une oeuvre d'art ? et plus exactement, à la partie "art" de l'oeuvre d'art ? Quand une oeuvre est physique, la piste du coût de fabrication est évidente. On peut aussi évoquer l'unicité : un objet unique créé par les mains de l'artiste a plus de valeur qu'un objet reproductible de façon industrielle. La commande, c'est encore différent : on fait ce dont une autre personne a besoin, c'est du service.
Mais quel prix pour une création qui tient dans 231Ko (le double si c'est du MOBI) reproductibles à l'infini ? Comment vendre son temps quand personne ne nous l'a demandé ? Que vaut une histoire que l'on a avant tout écrite pour soi ?
Je soupçonne le vaste monde de ne pas avoir de réponse claire et précise à m'apporter. Jetons un oeil curieux aux librairies en ligne. Une fourchette semble se dégager. Que représente cette fourchette ? Représente-t-elle le temps que l'auteur a passé sur le projet ? Non. Qu'un roman soit le fruit d'un mois ou de plusieurs années de travail ne va pas faire varier son prix d'1€ à 50€. Le nombre de caractères, peut-être ? Pas vraiment. Les nouvelles sont moins chères que les romans, certes, mais en naviguant sur les plateformes, on tombe facilement sur deux e-books de longueurs équivalentes dont l'un est à 5€ et l'autre à 15.
Il existe un autre problème intrinsèque à la littérature : lire un livre, c'est long. Quand on admire un tableau, une sculpture, ou tout autre bel objet, l'émotion est instantanée. Un court moment suffit à se faire une idée de ce que sa vue nous apporte. Ainsi, j'ai acheté à une artiste locale un tableau de l'île d'Oléron, peinte depuis un bord de plage. C'est une région que je connais bien. Le pin qui pousse en bord de mer, la silhouette de l'île et le ciel nuageux me transportent là-bas ; je me rappelle le vent et l'iode, le rire des mouettes, rien qu'en le regardant. Ce tableau m'a appaisé dès que j'ai posé les yeux dessus, alors j'ai acheté cette oeuvre unique une quarantaine d'euros, puis je l'ai accrochée chez moi, afin d'accéder à ce sentiment dès que j'en ai envie.
Le livre, c'est plus compliqué. On peut en lire un extrait, bien entendu, mais l'extrait ne fait pas tout. L'extrait donne quelques indices sur notre affinité avec l'ensemble : le style de l'auteur, un début d'intrigue, la qualité de la langue, qu'on espère homogène tout au long du récit. Mais on ne sait pas ce qui nous attend derrière. Chaque livre acheté est un pari. Plus le lecteur connaît l'univers et le style de l'auteur, moins le pari est risqué. J'aurais moins de mal à demander à mes lecteurs de parier sur moi en leur laissant d'abord accès à un échantillon large de mon travail.
Parmi les trois raisons citées de vendre un e-book, le prix de l'art est la seule qui pourrait me concerner, car elle est universelle et ne dépend pas de ma situation. Seulement voilà, mettre un prix sur une série d'octets reproductible, constituant une expérience que mon acheteur ne peut évaluer à l'avance... même si le principe est largement admis, au point d'être une norme, ça reste un principe. Il n'y a pas de règle claire. Moi je n'aime pas le flou, je n'aime pas prendre de décision sur du flou. Que tout le monde le fasse ne me suffit pas.
Le choix du partage
Voilà, j'ai répondu aux trois questions, et la conclusion se dessine, peut-être pas évidente mais au moins relativement nette : je n'ai pas de raison logique de vendre mes livres.
Sérieusement gratuit
Au vu de ma situation personnelle et de ma vision des choses, je n'ai pas de raison logique de réclamer de l'argent contre le droit de lire mon histoire. Alors j'ai décidé de rendre mes e-books disponibles gratuitement, pour m'éviter des noeuds au cerveau. Peut-être finirais-je par me plier à la norme du livre payant sur un prochain projet. Peut-être proposerais-je à l'avenir un roman qui suit le modèle "normal" afin de recontrer un public qui n'ose pas s'en écarter. Je ne le sais pas encore. Mais quoi qu'il en soit, mes deux premiers romans resteront gratuits au format numérique.
Cependant, rendre mes e-books disponibles gratuitement ne me suffit pas. Il me manque quelque chose. Il me manque un moyen d'assumer complètement cette démarche. Il me manque un moyen de prouver ma réflexion. Je vais tenter d'exprimer ce que j'entends par là. Comme dirait Mémé Ciredutemps, c'est de la têtologie. Les gens sont des marrants. Ils n'aiment pas payer, mais ils se méfient du gratuit. Quand c'est payant, ils trouvent ça un peu cher, hein, quand même. Quand même, c'est un peu cher, hein ? Mais quand c'est gratuit, ça veut sûrement dire que ça ne vaut rien.
Or, mes livres ont une valeur, ça ne fait aucun doute. Je suis simplement perplexe et peu enthousiaste à l'idée de chiffrer cette valeur, de la même manière que je ne me vois pas chiffrer la valeur de ma vie. Je suis peut-être la seule à avoir ce problème, ce n'est pas grave, c'est mon problème, inutile d'en débattre plus longtemps. Ici, on parle d'une expérience de lecture, d'une expérience que je vous propose de vivre en tant que lecteur. Et j'ai besoin d'un moyen de présenter cette expérience comme accessible à tous, indépendamment de ce que permet votre portefeuille. Pour atteindre cet objectif, j'ai choisi la licence Creative Commons BY-NC-ND. C'est du droit, donc c'est du sérieux, et c'est mon crédo : une fantasy pour toutes et tous => Visiter le site.
Les licences CC
Parlons un peu de ces fameuses licences CC. Concrètement, c'est quoi ?
En France, n'importe quel écrit, manuscrit ou numérique, est protégé par le droit d'auteur dès l'instant où il existe, sans qu'aucune action ne soit requise. Les droits d'auteur sont répartis en deux groupes. Il y a la "team" cessible (les droits patrimoniaux), et la "team" incessible (les droits moraux). Quand on songe aux droits d'auteur, on songe souvent en premier au droit à la paternité, qui fait partie des droits moraux. Même si vous cédez à un tiers le droit d'exploiter votre oeuvre, vous en restez l'auteur et vous êtes reconnu en tant que tel.
Les licences Creative Commons touchent aux droits cessibles, les droits patrimoniaux, relatifs à la diffusion, la reproduction, l'exploitation commerciale de l'oeuvre. Au départ, ces droits appartiennent uniquement à l'auteur. Quand vous achetez un e-book, la copie que vous téléchargez n'est destinée qu'à vous seul. Vous n'avez pas le droit de la reproduire et de la diffuser en masse à tous vos voisins (qui sont des gens très sympas, je n'en doute pas, mais qui ne sont pas passés par la case librairie). Quand l'oeuvre est payante, le sens de cette loi est relativement intuitif. Pour accéder à l'oeuvre, il faut payer, pas demander au copain. Il en va du respect envers les ayant droit. Si vous voulez copier et diffuser un e-book, vous devez demander à l'auteur de vous accorder ce droit. Chaque personne sur Terre qui souhaite reproduire, diffuser, voire modifier l'oeuvre doit demander à l'auteur de lui accorder ce droit.
Or, mettons qu'un auteur soit, sur le principe, d'accord pour que son oeuvre soit exploitée de telle ou telle manière par le monde entier. Comment le déclarer ? Y a-t-il un moyen plus commode que d'indiquer à la fin de son ouvrage "Je suis d'accord pour que mon oeuvre soit utilisée de telle manière, contactez-moi par mail si vous avez besoin d'un contrat, on voit ça ensemble" ? Vous voyez où je veux en venir. Les licences Creative Commons permettent à un auteur de déclarer de quelle manière il autorise le reste du monde à utiliser son travail sans qu'il y ait derrière des miliers de contrats à rédiger. Il en existe de plusieurs sortes, de la plus souple à la plus stricte. Pour tout savoir sur les licences Creative Commons, rendez-vous ici.
Dans le cas de mes e-books, par exemple, la licence CC BY-NC-ND est la plus stricte existante. Elle vous permet de diffuser les e-books tels qu'ils sont, sans les modifier, et sous la même licence. Ils ne peuvent en aucun cas être utilisés à des fins commerciales. En somme, vous n'êtes pas libres d'en faire grand-chose, je déclare simplement que vous n'êtes pas un hors-la-loi si vous les envoyez à tous vos potes, sans que ces derniers soient passés par ma boutique. Ce qui m'intéresse, c'est qu'un lecteur à qui mon univers a parlé et qui en veut encore aille voir ce que j'ai bien pu faire d'autre. Je suis bien plus à l'aise avec l'idée qu'un lecteur content choisisse de me soutenir en tant qu'artiste, plutôt que d'attribuer un prix fixe à mes e-books. La licence Creative Commons me permet d'assumer pleinement cette démarche. Mes livres ne sont pas simplement "gratuits", ils sont surtout "libres d'être partagés".
Projets collaboratifs
Il reste une dernière question en suspend : comment permettre à un lecteur de me soutenir ? Et là, on en revient à l'argent. Taper un code de carte bleue dans une interface sécurisée, c'est beaucoup plus simple qu'écrire un commentaire palpitant ou communiquer autour de soi. Il ne faut pas trop en attendre du lecteur content, il a déjà fait beaucoup en faisant un tour sur votre site. J'ai dit que je n'avais pas de raison de "vendre" mes livres. Mais je ne souhaite pas empêcher les lecteurs de me faire des dons s'ils estiment que c'est une manière juste de m'encourager ou de me remercier pour leur expérience de lecture.
Par souci de cohérence, je souhaite que l'argent apporté par mon travail d'artiste reste au service des oeuvres. Pour donner un but aux dons des lecteurs, il me faut des projets qui ont... un coût de fabrication. Par exemple un livre imprimé, ou mieux, le nouvel objectif dans mon viseur, un livre audio ! afin que l'oeuvre soit accessible à encore davantage de personnes.
Et avec le livre audio, on touche du doigt la seconde raison pour laquelle je me suis intéressée aux licences Creative Commons. Elles représentent une forme d'engagement et d'homogénéité. Jusque-là, mes livres n'ont pas généré de frais car j'ai pas mal de cordes à mon arc : je sais écrire, je sais dessiner, je sais développer. Mais la musique, ce n'est pas mon rayon (or je veux absolument une playlist pour mon livre audio). Si je veux créer une expérience sonore de qualité, je vais avoir besoin d'aide.
J'ai la chance de connaître plusieurs musiciens de bonne volonté. Ils sont prêts à me partager leurs contacts et à m'aider à écrire des spécifications que je pourrais présenter à un compositeur si je prenais la décision d'en engager un. Mais puisque le livre audio devra être gratuit, comme le reste de l'oeuvre, je devrai m'accorder avec le musicien (badoum tsss 🥁) sur des honoraires fixes. Beaucoup de musiciens qui partagent des compositions libres de droit se tournent précisément vers les licences Creative Commons. En plaçant mes oeuvres sous cette licence, j'espère trouver des musiciens alignés avec mon état d'esprit, qui accèpteraient de collaborer à un livre audio sous licence BY-NC.
Le mot de la fin
Des projets qui ont un coût de fabrication... voilà qui me donnerait presque une raison de vendre mes livres, n'est-ce pas ? Mais tout est une question de sens de montage. Le don avec contre-partie est une philosophie qui me convient mieux que la vente à prix fixe. Débuter avec une tirelire déjà constituée par les personnes qui connaissent mes projets passés et qui ont pu mettre une somme convenant à leurs moyens, quitte à ajouter moi-même ce qu'il manque, est plus en adéquation avec mon état d'esprit.
La philosophie exprimée dans cet article, je me permets de la pousser à fond parce que ma situation est ce qu'elle est, et elle est loin d'être applicable à tous les auteurs. Je ne sais pas si c'est "bien", je ne sais pas si mon raisonnement est "juste", je ne sais pas s'il est "pertinent" ou si je me suis complètement perdue en chemin, je ne sais pas si je finirai par changer d'avis, mais c'est ce que j'ai envie de faire pour l'instant. Chacun sa vie, chacun son projet ; au fond, ce qui compte, c'est d'aimer ce qu'on fait :)
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier 1 year ago
Votre article est génial et fantastique. Cela me stimule et vous avez tout compris sur le futur Panodyssey...
Eric Raissac 2 years ago
Merci pour toutes ces réflexions, c'est exactement le genre de questions que je me suis posé et que je me pose encore.
Et je suis tout a fait d'accord avec la dernière phrase.
Marine Dunstetter 2 years ago
Merci pour ton commentaire. J'ai écrit cet article en ayant conscience que la gratuité est parfois mal perçue par les auteurs qui travaillent durs pour vendre leurs e-books. J'ai été assez surprise de constater que mes propos faisaient finalement mouche chez plusieurs personnes. Je te souhaite de trouver le modèle qui te convient :)