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Chapitre 19 Les complications commencent.
Published Jan 24, 2022
Updated Feb 12, 2022
Culture
3 min
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Published Jan 24, 2022
Updated Feb 12, 2022
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Chapitre 19 Les complications commencent.
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Le soleil est en train de jouer avec les nuages. Grognon, Matthieu astreint à suivre la famille à la kermesse marche d'un pas nonchalant. Les épaules rabattues, la tête baissée, il lance des gravillons avec ses pieds. Ce dimanche matin , il n'a aucune envie de faire des tonnes et des efforts pour sa mère.
Agacé, Didier rouspète :
— Tu te comportes comme un gamin ! Redresse-toi !
— Tu n'es pas mon père ! Tu n'as aucun droit !
— Je ne suis peut-être pas ton père biologique, mais de constitution qui t'aime comme mon propre fils. Je ne fais pas de différence.
— Je n'ai pas de mère.
— Ne deviens pas insolent ! Je comprends que ce n'est pas facile pour toi !
Devant eux ,Stéphanie qui frétille et imite avec ses bras l'avion. Consternée, Valérie double tout le monde. Le vent porte la musique jusqu'aux oreilles grâce aux haut-parleurs. L'animation s'annonce progressivement. Les jeux, la buvette et le coin restauration sont déjà prêts à accueillir.
Des plaquettes chauffantes et un grand saladier de pâte préparée, des tables et des bancs.
Diverses distractions : pêche à la ligne ; un stand de maquillage ; une tombola de prévue et des courses de relais sont prévus.
Les personnes arrivent et une forte influence commence à battre le plein.
Didier s'exclame :
— Stéphanie, tiens-toi correctement à présent !
Contrainte d'obéir, Stéphanie tique et se ressaisit. Euphorique, elle court rejoindre ses copines. Valérie se retourne. Matthieu soupire et ronchonne. Ils se dirigent vers la cour de l'école.
L'odeur des cuissons .
Les jeux.
L'ambiance bon enfant.
Valérie désire anticiper et aborder Pierre avant de venir vers Matthieu. Un peu ailleurs, elle se concentre sur Matthieu avec sa dégaine vestimentaire. Sa chemisette dépassait du pantalon qui glissait avec une ceinture pas assez serrée. Il défie ses parents. Une fois dans la cour, il colle au grillage pour ne plus avoir de contact avec eux.
De la gaminerie de la part d'un adolescent provocateur.
Il les nargue.
Il ne s'imagine pas l'état de sa mère.
Égoïste.
Inacceptable.
Aucun des deux ne veut faire une scène.
Amener Pierre, était-ce une bonne idée ? Valérie atteinte au plus profond d'elle.
Injuste.
Comment mettre à plat les choses avec une personne en conflit ? Il détestait sa mère. La musique abrutissait.
—Didier, on va manger une crêpe !
—Bonne idée !
Valérie fixe son fils.
—Tu te charges de Matthieu et moi de Stéphanie. Je suis saturée avec lui. Il ne me parle même plus.
— Toi non plus.
— Je suis fautive. Je ne peux que prendre sur moi-même.
Didier lit la détresse dans ses yeux. Son voyage ne lui a pas permis de retrouver une quiétude. Bien au contraire, Pierre avait mis de l'huile sur le feu. Pour se réconcilier, il fallait que Matthieu acceptât son géniteur. Pierre a promis de venir. Tiendra-t-il sa promesse ? Valérie était sur l'eau qui vive et elle se détournait sans arrêt pour le chercher.
Didier réussit à décider Matthieu et Valérie le chope. Mécontente, Stéphanie espère revoir ses copines. Ils sont les premiers à s'installer. La fête battait son plein. Valérie s'est placée face à l'entrée des arrivées à côtés afin de ne pas manquer Pierre. Pierre se joint à eux. Pourtant, Valérie bien attentive ne l'a pas vue, la foule le cachait finalement. Stéphanie a des yeux d'étonnement.
— Puis-je m'installer avec vous ?
— Bien sûr, Pierre.
— Merci, Valérie.
Valérie redoutait la réaction de son fils. Matthieu prêt à se lever. Didier le retient et chuchote. Elle se pousse pour lui offrir une place.
— Tu restes assis. Je te somme de ne pas bouger.
Une serveuse sert une crêpe à Matthieu et Stéphanie. Il saisit son couteau et sa fourchette, la découpe en petits morceaux. Stéphanie est sur l'hésitation de l'imiter.
— Matthieu, tu es impoli, tu pourrais nous attendre ! Matthieu ne souhaite pas attiser une querelle face à tout le monde. Il grimace devant Pierre et bougonne d'être pris en faute.
—Matthieu n'est pas très coopératif pour fournir un effort envers son père. Je ne sais pas s'il me pardonnera ! Cependant, je l'oblige à le voir et c'est déjà une première victoire !
Valérie était sur les dents. Matthieu ne semblait pas vouloir communiquer avec son père, sa tête était penchée vers son assiette.
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