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Un-conditionnel ?

Un-conditionnel ?

Published Jul 21, 2025 Updated Jul 21, 2025 Biography
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Un-conditionnel ?

Je ne veux pas de ça.

Je ne veux pas de faux-semblants.


Je ne veux pas jouer dans ton jeu - un autre a procédé comme toi et a joué avec ma psyché durant des années.


Quand j'avais des doutes, des peurs incontrôlables, je le suppliais de cesser de faire de moi son tamagochi.


De rares fois, j'ai demandé à une personne proche, en lien avec lui d'aller voir ses publications privées. J'y ai lu le partage d'un " vous vous souvenez de ce jeu ancien : les tamagochis". Non, ce n'était pas une coïncidence. Je savais donc que oui, il venait lire au bon endroit. Et oui, il se délectait de ce qu'il arrivait à faire de moi. J'ai cessé de demander d'aller voir pour survivre.


C'est ce genre de crasses que je pouvais découvrir par-ci, par-là. Il savait que cela me reviendrait aux oreilles. Ou là où il savait m'attirer. Elles étaient moins nombreuses que les belles choses mais elles inoculaient le doute en moi et mon cerveau était en état d'alerte perpétuel.


J'ai mis mille ans pour me sortir de son emprise. ( la romantique en moi voudrait tant poser un autre terme là-dessus ... ) Tant que ma mémoire portait encore nos danses, l'émotion, la tension, la façon de se parler ... et tout ce que je m'étais racontée ...

Même un cancer n'aura pas complètement suffit. Parce que j'avais besoin de réparer ce qui était déjà un énorme gâchis : mon corps, ma jeunesse. J'avais besoin de magie. Oui, c'est un mot que tu dénigres avec une condescendance crade. Mais la magie, ce n'est juste que cette capacité de rêver sans limites, que nous portions naturellement enfant. Je croyais que toi aussi tu aspirais à elle ...


La vraie prise de conscience s'est faite quand j'ai perdu ... tout le reste. J'ai du mal maintenant à écrire "l'homme que j'aimais". Je le méprise tellement. Mais il était celui à qui j'avais tout confié de moi. En premier.

Il était mon complice de toujours. Mon amour, mon ami, mon confident. Mon partenaire. Mon complémentaire. Il avait ma confiance. Totale. Je le trouvais admirable.


Je sais que je porte la responsabilité d'avoir voulu confier autre chose de moi à B. Je ne savais pas qu'une telle connexion pouvait exister. Alors la laisser partir, c'était m'arracher les tripes. J'étais en rage ! Mais j'ai lutté. Pas toujours droit. Mais j'ai parlé à E., et je me suis faite aidée. Vraiment, j'ai lutté pour sauver mon couple et ma famille.


Maintenant, rétrospectivement, avec votre façon de procéder à tous les deux, je comprends mieux pourquoi j'ai frôlé mes abîmes. Je n'avais aucune chance de m'en sortir. Parce que je suis peu à peu tombée amoureuse de ... je n'arrive plus à déterminer si c'est du coup, toi ou un personnage. Et que tu usais des mêmes stratagèmes.


Ça date de si longtemps. Toi non plus, je n'ai plus jamais voulu te quitter.

J'ai poussé ta porte et je me suis installée au bar. Je te l'ai dis : j'ai des souvenirs du lieu où je me trouvais en train de te lire ou de t'écouter. Et même de notre premier grand échange sur ce que tu pourrais faire pour vivre de ton art.


Dire qu'en réalité, tu ne te souvenais même pas de moi d'une fois à sur l'autre ... et que c'est pour cette raison que tu repassais au "vous" ...


Même quand j'ai commencé à avoir peur que tu sois potentiellement un compte fantôme, j'ai résisté. Je trouvais que ce que tu étais capable de créer valait le coup que je me débatte avec mes doutes et mes angoisses. Et puis, à côté, nos échanges me rassuraient. C'est difficile à expliquer le brouillard qui régnait dans mon cerveau ces années-là.


J'en suis sortie mais je conserve ce côté obsessionnel par-moments. Quand j'ai un trauma qui me saute à la gueule, je le mords et ne le lâche plus. Il n'y a que le temps et un climat plus serein qui me permettent de lâcher. L'an dernier, j'avais réussi à lâcher mes soupçons te concernant. Je t'ai réellement fait entièrement confiance.


Tu a été la dernière chance que j'ai donné à "l'inconditionnel".


Mais finalement, toi aussi, tu triches, tu mens, tu trompes ... Tu me disais, tu inventes tout, je suis fidèle à ma femme, alors qu'en réalité, tu étais et/ou devenais intimes avec celles que je n'avais pas repérées.



Je ne peux pas, ne veux pas me mentir. Je ne veux pas oublier ce que j'ai vu et compris.

Tu fais souffrir cette femme. Elle t'appelle "mon amour" et mentionne un "futur" ensemble qui ne verra pas le jour ... C'est tellement dur.

Ça te fait quoi ? Tu te racontes quoi ? Tu jubiles ? Tu regrettes ? Elle te manque ? Tu voudrais la consoler ? Lui dire la vérité ? Qu'est-ce que tu vas faire pour elle, bon sang, pour qu'elle ne souffre plus ! Tu vas la laisser comme ça ?


Mais avec combien as-tu procédé de la même manière ?

Combien à qui tu as dis " je n'ai raconté ça qu'à toi" ? Combien à qui tu as dis " tu es folle et c'est un compliment" ? Combien à qui tu fais croire qu'elles étaient importantes dans ta vie, spéciales ? Combien d'ex. ,combien qui se savent réellement n'être qu'une de tes escortes de secours ?


Tu envisages une autre vie - pas dans des histoires imaginées, T. ! De vraies histoires ! - parce qu'avec des personnes réelles avec lesquelles tu partages une intimité émotionnelle. Et tu finis par leur demander de t'exciter. Pour un mec qui décrit l'ère du temps, tu as su y trouver ton compte ! Peut-être même " tes comptes" ...


Oui, tu trompes vraiment celle qui te fait confiance, et toutes ces autres.


Comment veux-tu que j'accepte ça ? Non, je ne le valide pas.

Tu dis que je m'imagine des choses. Faut-il que je lui demande à cette dernière découverte ?


Tu n'es même pas venu me parler frontalement. Admettre, alors que j'ai des tas de preuves. Tu fais comme E. Tu dis que c'est moi le problème et que toi, tu n'en ai pas un.

E. me disait devenir parano ... alors oui, mais d'une lucidité à l'effrayante efficacité, puisque j'ai pu le confronter à tous ses mensonges.


Toi, tu avoues à demi-mots, à demi-métaphores. Et il faudrait que je décode et que cela me suffise pour te trouver des excuses. Parce que tu n'as pas la vie facile ?! Hé ! OK ! Je propose d'émasculer tous ceux qui m'on fait du mal - dont toi - parce que je n'ai pas la vie facile ! T'en dis quoi ?



Je suis triste et lasse. Moins que l'an dernier où je te croyais un homme bien. - Qu'est-ce que tu m'as manqué ! - Mais quand même ...


Même si mes convictions sont radicales, ce n'est pas aisé pour moi. Je peux m'empêcher beaucoup de choses mais pas d'être curieuse. Alors il m'arrive de rechuter car je suis bêtement fidèle à tes mots. Et quand je te lis, je veux encore rester ... et je me dis là aussi Quel gâchis ...


Et puis, il y a mon rêve, bien sûr. Celui dont je retrouve des bribes en filigrane dans ce que tu écris. Bien sûr que je repense au fait qu'il finissait bien ...


T., je ne peux pas pardonner et faire confiance à quelqu'un qui ne veut pas prendre le risque de s'adresser à moi et me parler honnêtement.


Tu m'as menti. Tous ceux qui m'on menti ne se sont plus jamais arrêté. Et ont voulu me briser plutôt que d'accepter de dire leur torts. Pourquoi toi, cela serait différent ?


Tu veux prouver que tu peux changer ?


Ne te cherche plus d'excuse. Si ta fille vivait cela plus tard, donnerais-tu des excuses au mec marié qui l'aurait baladée ainsi ?


Pose les vrais mots. Dont ceux de demander pardon à celles que tu as blessées ... je ne sais pas ... Invente comment être vrai.


Je ne suis pas ta psy. Ton infirmière. Pas ta mère. Plus ton amie. Débrouille-toi.


Mais puisque tu te poses des questions : ne m'entraîne plus dans ce genre d'arcanes où je n'ai pas encore la force de ne pas te suivre, si tu ne veux pas d'échanges transparents avec moi en parallèle.


Je n'aspire pas du tout à ça : des allusions subliminales et des relations houleuses et perverses. L'existence a été assez perverse avec moi, je n'ai pas besoin de piment pour me sentir en vie.


Mes aspirations sont de vivre des partages sains, sereins, doux, complices et exaltants par leur authenticité.


Des moments beaux et forts comme un serment qui aurait débuté dans l'enfance et qui durerait toute la vie.


Je vais publier. J'ai peur et j'ai envie de pleurer. Cela veut tout dire de ce que tu génères chez moi ... Est-ce que tu comprends ? Ou tu t'en fous ?



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