

Prétendant...
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Prétendant...
Prétendant…
Préférant ne pas entendre
Ils prétendaient que je n’avais rien à dire
J’ai fini par écrire pour donner à lire
Reste à voir s’ils sauront comprendre
J’ai parlé dans le vide, au milieu du tumulte
À des cœurs verrouillés, à des regards incultes
On me croyait muet, sans pensée véritable
Mais le silence, parfois, devient inévitable
Ils m’ont classé à part, entre parenthèses
Comme un mot qu’on évite, semant le malaise
Mais les lignes se posent quand on refuse l’oubli
Et les phrases deviennent les armes de l’esprit
Pas besoin de scène, je prends une page blanche
Pour y crier sans cri, avec une encre franche
Chaque mot est un pas vers un monde à ouvrir
Un appel sans violence, mais qui fait réfléchir
Car écrire, c’est se dire sans avoir à s’imposer
C’est résister sans haine, juste oser proposer
C’est l’écho d’un murmure que l’on finit par lire
Quand on ferme ses yeux pour mieux les faire s’ouvrir
Préférant ne pas entendre
Ils prétendaient que je n’avais rien à dire
J’ai fini par écrire pour donner à lire
Reste à voir s’ils sauront comprendre.
PascalN ©
« De pensées en bavardages »
Illustration Pinterest


Yvon Stein vor 20 Tagen
Magnifique, puissant et vrai