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Journal intime - J8

Journal intime - J8

Veröffentlicht am 5, Nov., 2024 Aktualisiert am 5, Nov., 2024 Fantasy
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Journal intime - J8


Journal Intime - Jour 8

Jour de repos pour moi. J’ai enfin un peu plus de temps pour me consacrer à l’écriture et me replonger dans ces souvenirs qui me hantent parfois, comme une lueur insaisissable. C’est un jour pluvieux, et je suis installée au pied de la cheminée avec des coussins et un plaid, le tourne-disque prêt à jouer. Je tiens mon stylo rose dans une main et ce journal dans l’autre. Je suis prête à partager avec vous la suite de ce qui s’est passé. La pluie qui martèle la fenêtre me fait repenser à ce froid glacial du tunnel. Et au moment où je mets le disque de musique classique, une mélodie qui résonne avec le mystère qui plane, mon cœur s’emballe. Tim et Luisa… ces souvenirs me bouleversent encore. J’ai mis de côté un disque plus joyeux. Vous comprendrez pourquoi plus tard.

Le passage que vous lirez m’a permis, avec le recul, de réaliser l’importance de la vie, de nos interactions et de la manière dont nous utilisons chaque geste et parole. Ces instants fugaces sont précieux et peuvent tout changer. Je vous préviens, ce moment dans le tunnel était le début d’une série de révélations que je n’aurais jamais pu imaginer.

Nous avons marché dans le tunnel, et je n’ai aucune idée de combien de temps cela a duré. Quand on est dans une situation de stress et de danger, le temps n’a plus de signification. Il se dissout dans l’urgence de l’instant. Le froid mordait ma peau, et la lumière bleutée de la flamme de Luisa projetait des ombres dansantes sur les murs humides et couverts de mousse.

Puis, soudain, une arche en pierre se dessina devant nous. Des voix lointaines flottaient jusqu’à nos oreilles, et je sentis un frisson glacial me parcourir. Qui pouvait bien être là ?

Tim fit un arrêt, leva la main et murmura à voix basse : « Nous devons être vigilants. » Luisa acquiesça en silence et s’avança prudemment le long du mur, la baguette magique en main, l’air concentré.

Je la suivis du regard alors qu’elle se glissait vers une petite porte de pierre, entrouverte. Derrière cette porte, un groupuscule de militaires en uniformes marron et bleu marine discutait à voix basse. Un logo ornait leur manche, mais je ne pouvais pas le distinguer. Luisa, d’un geste rapide, nous fit signe de la rejoindre.

Nous nous glissâmes discrètement pour poursuivre notre marche. Le stress se transformait en adrénaline pure. Tim et Luisa échangèrent un regard furtif, puis nous accélérâmes le pas, le claquement de nos chaussures se noyant dans le bruissement de l’humidité.

Nous arrivâmes bientôt devant un miroir imposant, couvert de gravures anciennes et de symboles scintillants. Tim posa sa main dessus et entama une série de gestes précis. La baguette de Luisa traça des cercles autour du miroir, émettant une lueur violette qui pulsa dans le silence. À mesure que les deux incantations se superposaient, le miroir sembla fondre et se liquéfier, laissant apparaître une surface translucide qui se modifiait comme une vitre magique.

Je restais là, fascinée et terrifiée à la fois. La surface du miroir vibrait, montrant des fragments de lieux inconnus, changeant à chaque battement de cœur. Derrière moi, les voix des militaires s’élevèrent soudainement, plus proches. Mon souffle se coupa, et je lançai un regard à Tim, qui, sans me quitter des yeux, murmura : « C’est maintenant ou jamais. »

Je pris une grande inspiration et m’approchai du miroir. La peur et l’excitation se mêlaient en moi, formant un étrange cocktail d’émotions. Je tendis les mains en avant, curieuse de savoir ce que cela ferait de traverser une telle surface. Au moment où mes doigts touchèrent la surface mouvante, Luisa attrapa ma main et me tira brusquement vers elle. Je fis un bond, ressentant un frisson étrange parcourir mon corps, comme si l’air s’épaississait autour de moi pour un instant fugace.

Je tournai la tête juste à temps pour voir Tim traverser le miroir à son tour. Dès qu’il passa, la surface se figea et disparut, laissant derrière nous un mur de pierre lisse, comme si le passage n’avait jamais existé.

Je restais bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à nous. Un pont de bois fin surplombait un lac sombre dont l’eau reflétait les lueurs blanches et tremblotantes d’une étrange boule flottant dans le ciel. Cette sphère diffusait des images en continu, comme un écran de nouvelles géant. Je pouvais voir des scènes de tremblements de terre, de gens fuyant dans tous les sens, et l’angoisse me serra la poitrine. Je savais que les réponses à toutes mes questions approchaient.

Nous traversâmes le pont en marchant rapidement, le craquement du bois sous nos pieds accompagnant chaque pas. Devant nous, un bois épais et mystérieux s’étendait, et au bout du chemin se dressait une petite maison de pierre aux volets peints en vert, ornée d’un logo étrange.

Tim se tourna vers moi, ses yeux graves mais résolus. « Barbara, bienvenue dans le repère des gardiens. C’est ici que nous nous réfugions dans les situations critiques. Ce symbole sur les volets laisse entrer la lumière et indique notre affiliation. »

Je passai la porte et restai bouche bée. Mon cœur s’emballa, et un sourire s’étira sur mes lèvres. Je fis un tour sur moi-même, absorbant chaque détail de l’endroit. « Waouh ! C’est génial ! Purée, que c’est beau ! J’ai jamais vu un endroit pareil, c’est dément ! » m’exclamai-je en rigolant, émerveillée par la splendeur et la modernité inattendue du lieu.

L’intérieur était vaste et vibrant de vie. Des bureaux ornés de gadgets inconnus et des ordinateurs à l’allure futuriste brillaient sous la lumière douce qui émanait du plafond. Un écran géant couvrait un mur entier, affichant des cartes, des symboles et des images en mouvement. Des bulles transparentes flottaient dans l’air, chacune montrant un espace différent – certaines contenaient des chambres, d’autres des zones de travail où des objets et des potions semblaient défier les lois de la gravité.

Mes yeux se posèrent à nouveau sur le logo peint sur les volets, une forme complexe qui me paraissait familière mais intrigante. Qu’est-ce que ça veut bien dire, ce logo ? pensai-je. Il était joliment dessiné et semblait représenter l’esprit des gardiens, leur mission et leur unicité.

Tim me laissa un moment pour contempler ce nouvel univers, puis s’avança vers un panneau de contrôle au centre de la pièce. Il pressa un bouton bleu, et soudain, l’écran géant s’illumina pour révéler une silhouette que je reconnus aussitôt : Azélia. Son image était nette, mais le son était coupé, et je ne pouvais pas comprendre ce qu’elle disait. Son visage exprimait de la gravité, et elle semblait parler rapidement, comme si le temps lui manquait.

Luisa rejoignit Tim devant l’écran, et je perçus une tension entre eux. Ils échangèrent des mots à voix basse, leurs gestes mesurés, presque crispés. Bien qu’ils tentassent de garder leur calme, je pouvais sentir que quelque chose les opposait.

« C’est notre chance, » murmura Tim sans détourner les yeux de l’écran. « On doit la saisir. »

Luisa hocha la tête, mais son regard restait inquiet, comme si elle savait que le moindre faux pas pourrait tout faire basculer. Je continuais à observer, le cœur battant, cherchant à comprendre ce qui se passait réellement. Pourquoi Azélia apparaissait-elle maintenant ? Et que signifiait ce signal ?

Soudain, une voix familière résonna dans la salle. Je me retournai brusquement, la gorge serrée, et mon cœur bondit en voyant la personne qui venait d’entrer.

Quelles révélation m'attend , dans ma  nouvelle mission en tant que gardienne infiltrée ? À suivre au Jour 9.
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