Journal intime J-16
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Journal intime J-16
Journal intime J-16 : Une nuit pour se rapprocher.
Aujourd’hui, sous un ciel bleu éclatant, j’ai pris le temps de profiter du soleil avant de m’installer pour raconter la suite de mes aventures. Après un pique-nique et une balade en bord de mer, je m’assieds avec mon carnet. Où en étais-je ? Ah oui, la vallée d’Héride et cette étrange auberge…
Sur le chemin, Tim et moi discutions de notre plan. Nous réfléchissions à voix haute, mais mes pensées se perdaient parfois dans les paysages. La nature était à couper le souffle : des vallées verdoyantes, des forêts mystérieuses, mais aussi des phénomènes climatiques perturbants. Mme Olyse nous avait avertis que les environs de la vallée d’Héride étaient imprévisibles, mais vivre ces changements était autre chose.
Un instant, le soleil brillait, l’instant suivant, des éclairs zébraient le ciel, suivis par une pluie fine et froide. Tim, toujours rassurant, m’expliquait que c’était normal près de la vallée. « C’est l’une des particularités de cet endroit, » dit-il. « Plus on s’en rapproche, plus la magie de la vallée se manifeste. »
Après un moment, nous atteignîmes une auberge. L’endroit était charmant, avec ses murs en bois rustique, des lanternes suspendues projetant une lumière chaude, et des vitraux ornés de motifs mystérieux. Tim m’expliqua que ces symboles racontaient l’histoire de l’auberge et de ses fondateurs.
L’intérieur était tout aussi fascinant. Les tableaux enchantés sur les murs montraient des paysages changeants : des vallées verdoyantes, des bois mystérieux, et même des vues de Zéroby et Zéotalia. C’était comme si l’auberge respirait l’histoire du royaume.
Les clients étaient un mélange hétéroclite. Certains, vêtus de vêtements riches et élégants, sirotaient des potions exotiques, tandis que d’autres, habillés de vêtements usés et tachés, se contentaient d’une soupe simple. Ce contraste était frappant.
Je me sentais nerveuse en entendant l’aubergiste annoncer qu’il ne restait qu’une seule chambre disponible. Mais en même temps, je ne pouvais nier que cette idée ne me déplaisait pas complètement. Passer du temps avec Tim me rassurait et me faisait me sentir bien. Pourtant, partager une chambre avec lui me mettait mal à l’aise. Allais-je rester impassible ou succomber à mes sentiments naissants ? Rien que d’y penser, je secouai légèrement la tête pour chasser ces idées.
Nous prîmes place à une table isolée pour commander un repas. Alors que Tim m’expliquait les prochaines étapes de notre mission, je ressentis un frisson glacial le long de ma colonne vertébrale. La métamorphose faiblissait.
Discrètement, je pris une gorgée de ma fiole. Une chaleur agréable descendit dans ma gorge, suivie de crépitements dans mes bras et mes jambes. Tout redevint normal.
« Tout va bien ? » demanda Tim en me jetant un regard inquiet.
« Oui, » répondis-je en souriant. « Continue. »
Mais une voix attira soudain mon attention. Une femme à une table voisine parlait avec animation à son mari.
« La vallée d’Héride, tu te rends compte ? C’est là que tout commence. Si seulement je pouvais y aller… »
Son mari secoua la tête, visiblement agacé. « C’est beaucoup trop dangereux. Je ne veux pas que tu te mêles de ça. »
Je fis signe à Tim de se taire un instant. « Tu crois que ça a un rapport avec ce que Marcus a dit ? » murmurai-je.
« Peut-être, mais on ne peut pas agir sur des suppositions, » répondit-il à voix basse.
Après le repas, nous montâmes dans notre chambre. La pièce était simple, mais confortable. Je me dirigeai vers la fenêtre pour contempler le paysage nocturne.
« Tu penses à quoi ? » demanda Tim doucement, s’approchant de moi.
Je sursautai légèrement, perdue dans mes pensées. « À tout ça. À cette mission. Et… » Je m’interrompis, hésitant à dire ce que je ressentais.
« Et quoi ? »
Je relevai les yeux vers lui. « Et à toi. »
Tim resta figé un instant, visiblement surpris, mais il ne détourna pas le regard. Pendant un moment, aucun de nous ne parla. Ce silence était lourd de sens.
Puis, sans réfléchir, je fis un pas vers lui, et il fit de même. Avant que je ne puisse me retenir, je sentis ses lèvres frôler les miennes dans un baiser léger, presque hésitant.
Ce moment d’incertitude s’évanouit rapidement. Ses bras glissèrent autour de ma taille, tandis que mes mains s’agrippèrent à sa veste. Le baiser s’intensifia doucement, empreint d’émotions refoulées.
Lorsque nous nous éloignâmes l’un de l’autre, son front resta appuyé contre le mien.
« Barbara… » murmura-t-il.
Je souris timidement. « Ça va. Je crois qu’on avait besoin de ça. »
« Oui, » répondit-il en souriant à son tour. « Mais maintenant, il va falloir qu’on dorme. La vallée d’Héride ne va pas attendre. »
Je hochai la tête, toujours troublée par ce moment. Je m’éclipsai vers la douche, laissant Tim se reposer. Quand je revins, il dormait paisiblement.
En me glissant sous les couvertures, je me sentis plus déterminée que jamais. Nous avions une mission, mais maintenant, je savais que je n’étais pas seule.
Alors, ça vous a plu ? Avouez, vous ne vous y attendiez pas, hein, pour le baiser entre moi et Tim ? Pour ceux qui avaient des doutes, bravo à vous ! Allez, je vous retrouve au jour 17.