

Je m'appelle Brahim
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Je m'appelle Brahim
Je m’appelle Brahim, je suis Algérien, j’ai 20 ans. Mon rêve: foutre le camp! Partir coûte que coûte, là où les cœurs sont plus cléments et les politiques plus humains. Partir pour vivre parceque rester c’est mourir tous les jours.
Je sais ce que sera ma vie dans dix ans. Rien. Une terre en jachère, des songes desséchés, des espoirs brûlés et une jeunesse momifiée. Je vivrais toujours chez mes parents dans un appartement exigu, dans une cité malfamée, sans jardin, dans un immeuble sans concierge et sans ascenseur. Une cage à poule. Un piège à con ! Je manquerais d’espace, d’amour, de liberté, de sexe, d’écoute, d’amis, d’ambition et d’air. Je n’aurais pas de petite amie.
Me marier serait comme créer un parti politique, une cause perdue. Il faudrait d’abord trouver le soutien financier,


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Jackie H 8 mesi fa
Nous on se plaint en Occident mais on n'imagine même pas à quel point ailleurs, c'est le désespoir...
Irane Belkredim 8 mesi fa
Les jeunes ont leurs problèmes. Là où ils sont. Le désespoir prend différentes formes seulement.
Jackie H 8 mesi fa
C'est sûr que les problèmes ne sont pas les mêmes...