Mais dans tous les cas, une puce...

Le mardi 2 décembre, une chaine d’info en continu, révèle qu’une épidémie se développe en Thaïlande.

Quelques jours plus tard, des foyers sont apparus en GB, en France et en Allemagne.

Bientôt, toute l’Europe est concernée, ainsi que les pays d’Asie, que l’Inde et les pays d’Amérique.

Le monde entier, en fait.

Les personnes atteintes commencent par ressentir des douleurs thoraciques, avant de décéder d’un arrêt cardiaque.

Les premières autopsies font apparaitre une défaillance au niveau cellulaire des cellules cardiaques, qui ont perdu leur capacité contractile.

Les services d’urgence, déjà très mal en point du fait de l’incurie des administrations de la santé, sont débordés et ne peuvent sauver, provisoirement, que quelques personnages importants, grâce à des cœurs artificiels externes.

Constatation est faite aux USA, que les personnes concernées par cette épidémie, létale à 100 %, ont toutes plus de 65 ans.

Pourtant, il ne semble pas que toutes soient particulièrement fragiles.

Aucun élément pathogène infectieux n’est découvert, à ce jour.

Certaines personnes peuvent bénéficier de transplantation cardiaque.

Ces personnes ne subissent pas la maladie, ensuite !

L’information circule sur les réseaux sociaux, et rien ne l’arrête. Malgré le black-out décrété par l’administration française.

Les recherches s’intensifient, dont le développement de cœurs artificiels implantés. La France est en pointe sur ce sujet et les industriels de tous les pays proposent des sommes faramineuses pour en acquérir les droits.

Certains n’ont pas ces pudeurs et fabriquent des cœurs qui, sans avoir la qualité des CARMAT, permettent de suspendre les effets de la maladie.

Les services de santé, les CHU et toutes sortes de cliniques, sont assiégées par des foules de sexagénaires, affolés par le pronostic de cette maladie.

La population mondiale s’effondre de presque 15 % en 6 mois.

D’autres épidémies se déclenchent face à l’incapacité des pays pour traiter autant de décès en une période si courte.

Au bout d'un an, l’épidémie entre dans une phase de stagnation et ne touche plus que ceux qui atteignent 65 ans.

Les autres épidémies se stabilisent également et les populations retrouvent leur qualité de vie antérieure, parfois même de meilleures conditions.

Les gouvernements ont été renouvelés dans de nombreux pays et les flux migratoires se sont tassés.

Les progrès des techniques « d’homme augmenté », du transhumanisme, sont exceptionnels grâce aux autorisations accordées aux entreprises de pointe, par les politiques transplantés.

Quelques journalistes ont disparu après avoir remarqué des décès de personnes jeunes…

Toujours est-il que les essais cliniques ont été facilités à outrance et que nombre d’échecs ont dû être indemnisés auprès des familles des cobayes.

Bien entendu, c’est le remplacement cardiaque qui a été développé le plus rapidement, mais les entreprises de ce secteur ont su convaincre les gouvernements de la nécessité de prévoir le remplacement de tous les organes.

5 ans plus tard, après une épidémie touchant le système hépatique, la plus grande partie de la population mondiale travaille pour rembourser les crédits obtenus pour les opérations de remplacement d’organes.

En contrepartie de ce coût, qui a très nettement diminué par l’effet de masse, les anciens GAFAM ont proposé d’implanter des puces dans les organes, aux fins d’étude des comportements individuels et d’adaptation pointue des publicités.

Il semble, depuis, que la reproduction humaine soit planifiée et que certains individus soient plus utiles que d’autres…