Chronique annoncée d’un agenda pour Moutons ou Licornes
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Chronique annoncée d’un agenda pour Moutons ou Licornes
Quelles démonstrations d’autorité que les mesures mises en place par les différentes instances pour faire face à la crise. Impressionnantes pour ne pas dire anxiogènes ! Pour le moment, nous sommes plutôt Moutons et nous avons plus ou moins docilement obéi. Sans trop se poser de questions. Confinés sans se demander si nous étions aussi des cons finis. Il faut dire que nous avons été pris par surprise, tout s’est déroulé si vite et le contexte de peur qui s’en est suivi ne nous a pas incité à discuter. Car c’est assez rassurant, quand on se prend un ovni en plein visage, de pouvoir s’en remettre à des consignes venant d’en haut. On n’a pas besoin de faire soi-même les arbitrages et on se tranquillise en se disant que nos édiles devraient savoir comment réagir au mieux. « Au mieux pour qui ? », restant une question que nous ne nous poserons vraisemblablement que dans un deuxième temps. Initialement nous avons tendance à faire comme on nous a demandé et de penser que c’est pour notre bien. Le battage médiatique 24h sur 24 pour nous expliquer que la survie des uns et des autres dépend de notre respect des consignes est en effet assez convaincant. Le discours tient d’ailleurs plutôt bien la route : si nous ralentissons la contamination en nous isolant, nous parviendrons à aplanir la fameuse courbe de croissance de la propagation et ainsi éviter l’engorgement des hôpitaux.
Tout cela se révèlera-t-il vrai ? Ces mesures seront-elles efficaces ? L’arrêt de pans entiers de l’économie aura-t-il des conséquences pires que le virus lui-même sur la vie des gens ? Il est sans doute trop tôt pour le dire. Il faut espérer que les hôpitaux parviendront à soigner tout le monde et que l’histoire retiendra, pour ne pas répéter les mêmes erreurs, que le risque d’engorgement relevait avant tout d’une préparation inadéquate des milieux hospitaliers en termes de matériel et d’équipement. Due sans doute à la pression économique imposée à nos systèmes de santé par une logique financière de rentabilité à tout prix, y compris au prix de notre santé elle-même. Extraordinaire paradoxe d’ailleurs.
Pour le moment en tout cas, il semblerait qu’il soit plus simple pour nos autorités de transférer sur le bon peuple les conséquences de cette crise médicale et la responsabilité de la minimisation de son impact. En lui faisant comprendre que si tout part en vrille, ce sera parce qu’il ne s’est pas confiné comme on le lui demandait. Alors que le bon peuple n’a rien à voir avec le fait qu’il n’y ait pas assez de masques, de tests, de CPR, de lits, de ventilateurs, de respirateurs et même de personnel soignant pour faire face à une pandémie.
L’avantage d’une telle crise est toutefois multiple. Pour les autorités et les milieux économiques, elle permet de tester notre comportement moutonnier. Aurons-nous assez peur pour faire ce qu’on nous dit, sans broncher ? C’est très important pour la suite des opérations. Car vous ne pensiez pas que les choses s’arrêteraient là !? Ce serait méconnaitre le sens de l’opportunité qui caractérise tout bon dirigeant. Attention, je ne suis pas entrain de dire que tout avait été planifié. Ce serait prêter le flan à me faire traiter de complotiste. Je dis juste que si cette situation de crise est la résultante d’événements dus au hasard, une théorie qu’on ne peut pas écarter, il n‘en demeure pas moins que l’occasion fait le larron. Vu sous cet angle, cette crise présentera donc indéniablement des opportunités à ceux qui décideront de les saisir. Peut-on en effet exclure que l’étape suivante, toujours dans la logique de faire supporter au bon peuple les conséquences de l’Histoire, ne soit pas une vaccination obligatoire pour tous et, pourquoi pas, le port d’une puce électronique ? A moins que les technologies des nanoparticules ne permettent déjà d’intégrer la puce dans le vaccin…..
Je précise que la question n’est pas de savoir si les vaccins sont une bonne chose ou pas. Il y a suffisamment de débats sur le sujet pour je m’abstienne de les alimenter. Je relèverais juste au passage qu’il ressort d’une récente décision du U.S. District Court for the Southern District of New York (2018 https://www.prnewswire.com/news-releases/ican-vs-hhs-key-legal-win-recasts-vaccine-debate-300712629.html) que cela fait 32 ans que le U.S. Department of Health and Human Services n’a pas produit de rapport sur la sécurité des vaccins pour la santé aux USA. En déduire que les vaccins ne sont pas sains ou que les compagnies pharmaceutiques profitent d’une lacune de la loi pour faire ce qu’elles veulent sont évidemment des suppositions auxquelles je ne m’aventurerais pas. En revanche, je constate qu’apparemment les mêmes autorités qui pourraient décider de rendre un vaccin obligatoire ne se préoccupent pas de faire des rapports sur leur sécurité pour la santé et ne sont apparemment pas dans l’obligation de le faire.
Mais encore une fois, la question n’est pas là. La vraie question est de savoir si nous allons être des Moutons et accepter de nous faire vacciner sans broncher. Juste parce que le Berger, flanqué de son gros chien, nous intimerait de le faire. Aurons-nous suffisamment peur pour obéir ? Nous dirons-nous que nous n’avons pas d’autre choix que d’accepter ? Poserons-nous les bonnes questions ? Aurons-nous gardé suffisamment de libre-arbitre et de liberté pour prendre notre décision en notre âme et conscience ? Saurons-nous être une Licorne le moment venu ?
Le Berger pense que la Licorne est un animal imaginaire, qu’elle n’existe pas. Pour lui nous sommes tous des Moutons. Il s’est donné comme mission de nous gérer en tant que troupeau. Il est dès lors important que nous obéissions. Sinon ce serait la zizanie. Il n’a pas entièrement tort car la liberté et l’indépendance, ça se mérite. On ne peut en effet pas faire n’importe quoi et il est par conséquent sain qu’une société équilibrée connaisse des règles permettant d’éviter les débordements. Mais la Licorne ne fait pas n’importe quoi. Le Mouton s'il peut aussi être indiscipliné, a toutefois tendance à l’être en demeurant un Mouton. Le Mouton qui râle et qui demande des comptes au Berger, qui lui fait part de ses doléances et exigences est un Mouton rebelle – un Mouton Jaune - mais il reste un Mouton. La Licorne s’autogère. Elle n’a pas besoin d’un Berger. Elle sait ce qui est juste. Elle agit en son âme et conscience. Car elle a une âme et sait se connecter à la conscience universelle qui relie les différents règnes du vivant. Le Mouton a bien sûr aussi une âme, mais il l’a peut-être oublié et il s’est déconnecté de la conscience universelle. Il est un peu lobotomisé, parfois perdu. C’est pour cela qu’il a besoin du Berger. Il ne s’écoute plus. Il recherche celui qui lui chantera la chanson qu’il veut entendre ou, si besoin est, il défilera au pas de la musique, même grinçante, qu’il estimera n’avoir pas d’autre choix que d’écouter.
Mais souvent le Mouton est une Licorne qui s’ignore. Pour regagner sa liberté et devenir une Licorne, il suffit au Mouton de changer sa croyance qu’il ne lui serait pas possible de recouvrer pleinement son libre-arbitre. De reconnaître sa peur de ne pas filer droit et de réapprendre à s’écouter. D’entendre son enfant intérieur, cette petite voix qui lui dit ce qui est juste, cette intuition que nous avons tendance à mettre de côté au profit de nos raisonnements.
Il n’y a pas de bons ou de méchants à proprement parler ou, si c’est le cas, ils sont à leur juste place. Que le Berger et son chien soient des méchants ou pas et que les Moutons soient de pauvres victimes innocentes ou pas n’est pas très important. Tous sont à leur juste place, pour nous permettre de nous retrouver dans notre vérité. Sans Berger nous donnant des ordres, sans confinement, sans virus, nous poserions-nous toutes ces questions ? Nous demanderions-nous si nous sommes des Moutons ou des Licornes ? Tout arrive pour une raison. Et si cette crise était une opportunité pour tous les Moutons de la Terre de réveiller la Licorne qui sommeille en eux ?