

À la faim de l'envoi, je mouche...
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À la faim de l'envoi, je mouche...
L’humain(e), ici moi (c'est long...), 10% de conscience et 90% d’inconscience, viens, on inverse !
Alors allez, je te tourne quelques mots autour du pot qu'un mistral gagnant te saupoudrera sous le nez.
Cette parenthèse avec toi m’aura permis de relire du Houellebecq. J'en ai mangé plein. J'ai aimé ça encore !
Comme toi, bizarrement, il me manque. Pourtant il n'a jamais été là qu'à mots couverts, qu'il remet de temps en temps, comme toi bizarrement.
Je me suis lésée aller à mes rêves, j'ai cuisiné quelques poèmes, j’ai brodé avec nos langues.
Il me faut conclure pour éviter les malentendus, par un peu de rhétorique pendant que c’est chaud, certains l'aiment ainsi.
Comme toujours, d'une parenthèse sans suite, s'en suit un silence inattendu (oxymore), sans mot (pléonasme), qui me laisse dubitative et bien sûr quelque peu mélancolique.
Qui panse ? Qui éponge ? Qui pense quand je plonge ?
Je ne devrais pas supputer, mais dans quelle langue ne suppute-t-on pas ?
Partager aurait pu éclairer ma lanterne, sans la faire passer pour une vessie !
Mais si je réclame, je ne fais pas ma pub. Alors, je tais toi que je n'aurai jamais. Je marche seule vers le sens unique qui m'interdit le revers de la médaille.
Une pièce sans face. Tu me mets la pile.
Passer ce nouvel épisode. Une autre saison risquerait d'être décevante. Pourtant, comment ne pas l'attendre ? Tu me consommes comme un feuilleton, dans tes moments perdus.
A la fin de chaque envoi du générique, je touche qu'à fleurets mouchetés, rien n'est indolore pour autant. Le vent emporte mon désir noir.
Sang rouge et sans bleu, c'est sous la peau que je marque.
Pas de trace, pas de coup, comme les bras et le chocolat !
Je ne suis pas neutre !
Je suis verte et mûre !
Je suis de toutes les couleurs que tu me fais voir !
Eteins-moi.
Ma lumière fût, comme un chêne, il lui suffit d'une étincelle.
Feu de Bengale, tu me trimballes.
Feu de toi.
Sans mot dire pour toi et en mots disants pour moi, comme toujours...
Viens, on inverse, on change le cours...
Tu me tiens sans barbichette, je me retiens en larmichette.
Je suis septique.
Désintoxiquez-moi.
Je te sème pour ne plus me répandre.
Je te perds pour mieux me garder.


Jackie H 5 minuti fa
Quel feu d'artifice pour la forme, quelle emprise on devine sur le fond...
Gand Laetitia 6 ore fa
comme un parcours initiatique. Merci j'ai aimé cette manière de le dire. Parfois, rien n'est simple dans une relation mais il faut oui, savoir ne pas se perdre soi.
Luce 6 ore fa
merciiii Laetitia !😘
Marie Bulsa 7 ore fa
😘😘
Pascaln 7 ore fa
En un mot comme en sang qui ne coulera point mais bouillonne comme le bourguignon du marmiton et qui jubile de la dégustation de ce texte subtil, j'adore le contenu et le style.
Bravo et merci pour cet agréable instant offert, comme une échappée divertissante.
joli we à vous.
Marie Bulsa 7 ore fa
Tout à fait d'accord
Luce 7 ore fa
Merciiii beaucoup à vous deux 😘
Marie Bulsa 8 ore fa
de très bons jeux de mots. Bravo
Luce 8 ore fa
Merci Marie