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DE "AU CLAIR DE LA LUNE" À L'ONANISME

DE "AU CLAIR DE LA LUNE" À L'ONANISME

Pubblicato 8 dic 2024 Aggiornato 8 dic 2024 Politica
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DE "AU CLAIR DE LA LUNE" À L'ONANISME


Vous connaissez la chanson " Au clair de la lune", je présume (Dc Livingstone ?).

Pourquoi pensez-vous qu’il explique à son ami Pierrot qu’il a besoin de sa plume car sa chandelle est morte ?

Ce n’est pas faute d’avoir essayé, c’est faute d’avoir réussi.

La recherche frénétique du plaisir... Est-ce une conséquence de l'ennui ?

Est-ce la suite du vide de l'esprit ?

Les LGBT n’ont rien inventé. Entre le suggéré et l’excès, c’est seulement le niveau de bruit qui a changé.

Le tendre Pierrot n’est sans doute pas seul et renvoie son Arlequin, vers une charmante, qui sait ouvrir sa porte et le reste, aux pannes érectiles.

La suite de la chanson explique que du talent et de la discrétion tarifés peuvent redonner vie…

Au clair de la Lune

On n'y voit qu'un peu

On cherche la plume

On cherche le feu

A force de chercher le plaisir exposé, sinon même spectacle, les pannes ne peuvent qu’augmenter.

Rares sont les hommes capables d’être de simples bêtes de concours. Même en fantasmant.

Pour cause d’usure de ces mêmes fantasmes, qui ne suffisent plus à pallier les carences de la partenaire ou la multiplication des relations.

 

Les femmes recherchent autre chose que ce qui est socialement imposé aux hommes.

Elles n’en peuvent plus et fuient vers d’autres horizons.

La totale liberté est un vice de l’imagination.

Un monde s’écroule sous le poids des égoïsmes.

En économie, en « science » sociale, une fable soutient que les vices privés font le bien public (The Fable of the Bees: or, Private Vices, Publick Benefits : Bernard Mandeville).

Mais, à mon sens, encore faut-il que ces vices ne soient pas seulement des recherches de plaisir, de satisfactions essentiellement éphémères.

Il faut une volonté d’accumulation, non pas en nombre d’expériences, mais en accumulation de moyens d’augmenter le nombre d’expériences.

La vertu absolue, la vertu imposée est une limitation de la vie, elle-même.

Chaque révolutionnaire cherche à imposer sa propre expression de sa vertu. Il en devient le plus parfait bourreau, celui qui est juge de la pensée et l’exécuteur (Cf la croisade de Simon de Montfort contre les cathares, « Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens », la Terreur en 1793, la révolution culturelle chinoise, les goulags et hôpitaux psy de Staline, le Cambodge des khmers rouges de Pol Pot, etc, etc.)

Si l’on peut penser que des limites sociales sont nécessaires, il ne faut pas qu’elles tentent d’étouffer toute expression, toute recherche de satisfaction personnelle.

Dans une société civilisée, un équilibre s’installe dans les relations entre ses membres et s’il existe toujours des personnes qui en abusent, des atteintes matérielles et/ou physiques, des violences insupportables, la pression sociale écarte et permet de sanctionner le coupable.

Une société plus complexe, désigne, organise un service dédié qui protège les individus respectueux des règles, et qui sanctionne les coupables de méfaits.

Cette structure doit être, elle-même, d’une valeur reconnue et non pas un organisme de pouvoir ou de profit pour ceux qui en ont pris les commandes.

Les juges doivent être responsables de leurs actes.

Protégés mais responsables. Avec pour sanction d’être écartés tant de leur poste que de la vie sociale.

Et la force légitime ne pas leur appartenir.

Ils doivent pour cela, être implantés localement, et non pas mutables pour poursuivre leur nuisance.

On peut légitimement se poser la question sur un retour à leur éligibilité...

Mais, quoiqu’il en soit, une société aimée et profitable à tous, doit être suffisamment libre, libertaire même, pour que ses adhérents ressentent la vertu comme un bien commun et non pas comme une chappe de plomb sur les épaules de la vie personnelle.

La fable des abeilles est ainsi un point de départ d’une approche libérale équilibrée.

Il s’agit, bien sûr, tout d’abord d’une fable qui ne peut être applicable en l’état.

Mais, lorsqu’une société devient par trop complexe, ses membres se déchargent de leurs responsabilités de citoyens sur une administration de plus en plus présente.

Ses prémisses sont saines et généreuses. Il s’agit d’organiser les actes et actions dans l’intérêt général, en lieu et place des individus qui ne peuvent s’en charger, tant par manque de temps que de compétences.

Au début, les personnes en charge, sont choisies parmi les citoyens et révocables ad nutum.

L’administration ayant besoin de moyens pour fonctionner et réaliser ses missions, met en place, avec l’accord des citoyens, un système d’impôts, et surtout de taxes par usage.

Et cela entraine d’autres besoins, d’autres dépenses de fonctionnement, par des « fonctionnaires » qui deviennent inamovibles, du fait de la complexité absolue de ce système et de l’abandon de leur rôle de contrôle par les citoyens.

Un jour le Peuple se réveille et ne supportant plus les excès fiscaux sans objet direct envers lui, il exige de pouvoir apprécier la qualité et l’intérêt de l’usage de sa contribution.

Il faut pour cela, des personnes qui disposent de temps et qui s’y consacrent.

Le Parlement est né et son essence est le contrôle de l’usage de l’impôt !

Mais l’administration n’a pas dit son dernier mot.

Elle est puissante, elle est omniprésente et un Peuple dont les parties sont nombreuses et égoïstes, dont les clans dominent la vie, se consacre à satisfaire leurs seuls désirs, et charge cette administration de tout « gérer ».

L’administration a presque gagné. Nous ne sommes plus que des « administrés ».

Il ne reste qu’un stade avant la dictature molle du « Meilleur des mondes » : investir les fonctions électives et subventionner les médias.

Le président est un « haut » fonctionnaire, le PM est un « haut » fonctionnaire, le ministre des finances et nombre des autres sont des « hauts » fonctionnaires.

Les autorités administratives indépendantes ne sont plus qu’administratives et serviles envers leurs complices.

Les « hautes » juridictions sont constituées des amis et d’auxiliaires.

Et le parlement est noyé sous les lignes multiples, inextricables de budget. Il ne vote plus que pour 5 à 10% des recettes et dépenses.

Ses membres, nos parlementaires ont fait de leur « fonction », un métier rentable sans qu’il soit besoin d’une compétence particulière, puisque l’administration fait tout.

Il n’existe plus aucun contrôle réel de cette administration et le parlement est, de plus en plus, constitué de fonctionnaires.

Et ceux qui se battent encore sont écrasés d’une masse d’information, sans avoir ni le temps, ni les moyens de la traiter.

Savez-vous que l’usage du 49-3 a été limité sauf pour les questions budgétaires ?

Discutez, discutez ! A la fin c’est l’administration parasite, nuisible, qui gagne…

Le parasitisme a, donc, de beaux jours devant lui…

Et l’impôt aussi !

Il y a bien quelques rebellions, quelques mouvements, vite noyautés par les bénéficiaires du système comme les syndicats vivant des subventions accordées sur nos impôts par l’administration,  ou de certain parti politique qui fait beaucoup de bruit, en attente de cadeaux, ou par des forces de l’ordre obéissantes, sinon utilisées en provocation par certains "chefs" ou, enfin, par un grand débat démocratique avec les personnes sélectionnées par le premier « haut » fonctionnaire, homme de dialogue, s’il en est, puisqu’il s’écoute parler avec la plus grande attention…

Se mettent, alors et ensuite, en place, à la demande des couards, des « administrés », des paresseux, des profiteurs inquiets et des minorités bruyantes, toutes sortes de règles, d’interdictions, de jugements de valeur et autres « luttes contre les propos haineux et discriminations ».

La vertu est de retour, les caméras, et algorithmes aussi.

Toujours sous phase d’expérimentation, n’est-ce pas ?

En outre, un groupe qui représente 3 ou 4% des électeurs fait basculer une élection. Et les adversaires se partageront les postes de toutes façons.

Pourquoi voulez-vous perdre du temps à s’intéresser à la majorité ?

Il faut quand même prendre quelques précautions, au-delà de la surveillance et des lois liberticides, et éduquer le petit peuple.

Avec des subventions et des rétrocommissions, que ne ferait-on sur les chaines d’actualités, dans les séries télé, dans les pubs, pour montrer au petit peuple, aux réfractaires à la « modernité » qu’ils sont dans l’erreur et qu’ils doivent comprendre qu’ils n’existent plus comme individus mais qu’ils doivent se plier aux modes de profiteurs, de vicieux, de malsains et autres petits politicards obsédés et/ou vénaux.

Ensuite, il suffit de placer aux bons endroits, dans les organes de contrôle à la « meilleur des mondes », quelques complices pour faire taire les médias qui ont le plus de succès, parce qu’ils répondent, eux, à l’attente d’un Peuple qui se sent  écrasé !

 

Il ne reste, donc, plus que le plaisir individuel, qu’il faut libérer pour éviter l’explosion.

Le Peuple est enfin libéré de ses pulsions libertaires et se satisfait de plaisirs personnels.

L’objectif de ces gens-là est de changer le Peuple, (à la mode Berthold Brecht).

Il sera, ils espèrent qu’il sera, une masse de moutons, isolés par leur silence forcé, serviles ou au moins serviteurs obéissants.

Mais l’ennui gagne, ceux qui le peuvent partent vers d’autres cieux et les autres sentent une peur primale d’inexistence, de disparition.

Heureusement qu’il y a le « front républicain » !

Les « hauts » fonctionnaires le savent et inventent de nouvelles règles, de nouvelles obligations, de nouveaux services, aux fins, non pas d’aider, mais, seulement de dominer !

L’école obligatoire dès 2.5 ans et ensuite, et maintenant, le suivi administratif des 1000 premiers jours (les 2.7 ans de début de vie) du futur « administré » que l’on appelle encore « bébé », dans les pubs.

La main mise de l’administration sur l’éducation.

C’est l’éducation nationale.

Ce n’est pas, ce n’est plus, l’instruction publique.

Il est inutile de donner des idées, des capacités critiques, aux futurs serfs des petits seigneurs qui nous pressurent, nous parasitent.

« Avec 200 mots, ils pourront comprendre les ordres et nous avons les moyens de surveiller ».

Mais certains outrepassent les règles, ils ajoutent une batte de baseball aux 200 mots.

Là encore, l’administration sait y faire. Elle crée les « grands frères », qui organisent et dirigent.

Et abandonne certains secteurs aux barbares dont elle est complice, au moins par abstention…

Les barbares ont l’intérêt majeur de faire peur aux anciens citoyens qui demandent encore plus de règles, de surveillance, de contrôle.

De la même veine que l'introduction dans le droit commun de l'état d'urgence sécuritaire en 2017, de l'état d'urgence sanitaire en 2020 ou de la modification du droit de réquisition sur simple "menace prévisible", en 2023.

Du parfait petit Machiavel dans le texte, pour le "Prince" au petit pied, à l'esprit satisfait de ne rien connaitre à part son intérêt. 

Mais les "administrés" sont les seuls à être régulés, à être surveillés, à être contrôlés.

Il leur restera le plaisir sexuel, sous réserve de consentement, écrit et filmé pour être sûr.

Bientôt tous pucés, pour pouvoir se passer d'un clef pour rentrer dans le logement attribué pour services divers et variés, avec consentement présumé, puisqu'envers la bonne personne...

Avec nos nuisibles au pouvoir, il deviendra bien, un jour, obligatoire de vérifier son accord avec soi-même, en cas d’onanisme !

Juste un avertissement pour finir :

La science-fiction a la malencontreuse propension à se réaliser. Donc lorsque vous serez pucés, évitez les portiques quand vous atteindrez l'âge de la retraite...



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