Chanson-poème mis.e en clip ici :

https://www.instagram.com/reel/DDo8jociCJM/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==

( une fois n'est pas coutume, je renvoies à Intsa, où j'ai réalisé ce reel - là où il n'est pas censuré donc ... )

Chanson : In the end, Linkin Park

« Jeûne l’amour, bouffe ta peine,

les râles que tu refrenes.

Ravale toutes les couleuvres,

laisse faire le temps qu'il oeuvre. 

Passe donc à autre chose

avant que tu ne te nécroses. » 

Mais les nuits blanches rembobinent 

les souvenirs qui dorment

qui me tirent si tristes mines

parce que rien ne les gomme.

Et repasse la lame du couteau.

celle que j’ai tendu devant l’intenable, 

pensant que celui que je trouvais beau

ne pourrait jamais s’en rendre coupable.

Flash-back sur mon soudain inconnu :

l’homme qui de lui m’a tranché.

L’homme en qui j’ai toujours cru.  

L’homme que j’ai,  de pleurs, saigné 

comprenant  qu’il n’existait plus. 

Qu’il n’avait jamais existé … 

« Jeûne l’amour bouffe ta peine » :

on m’assène que je gêne. 

« Passe donc à autre chose ».

Mais les traumas me composent.

«  Garde ta trop longue rancoeur. 

Barricade tout à l'’intérieur 

d’un silence garde-boue. 

Déploie des baillons d'écrous. »

Et repasse la lame du couteau.

Celle que j’ai tendu devant l’intenable, 

pensant que celui que je trouvais beau

ne pourrait jamais s’en rendre coupable.

Vous voulez que je vous dise :

plus désolée de ma franchise,

de ma mauvaise maîtrise, 

de ma colère discourtoise

qui vous trop remue la vase.

Au fond c'est là qu’est ma remise :

 là où la vie m’est permise.

Alors, de mise et sans surprise,

ma gorge s'y gargarise

d’aussi fangeuses phrases. 

Photos : Pinterest