 
                     
                    Gregorio Allegri Miserere
                                                                                    Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 4 articles da scoprire questo mese.
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Gregorio Allegri Miserere
Il est tôt
Le soleil se lève et les rayons du soeil font apparaitrent progressivement les couleurs de la campagne fraîchement humidifiée par la rosée.
Un couple de canard s'envole au-dessus des champs de colza.
La brume accrochée aux arbres s'élève et disparait tout doucement.
J'avance pieds nus le long d'une rivière.
Le sol est encore frais et humide mais je n'ai pas froid.
L'eau qui coule doucement à travers caillouX et brindilles m'appelle.
Je regarde le soleil à travers les branches des arbres environnants avant de mettre un pied puis l'autre dans l'eau.
Je sens la végétation aquatique, le sable me chatouriller le dessous des pieds.
Je longe ainsi le cours de la rivière, marchant dans les eaux de plus en plus profondes jusqu'à être immergée jusqu'à la taille.
J'ai des frissons et je ne sens plus mes pieds endoloris.
Je laisse échapper un soupir frigorifique. Ma robe flotte et forme une bulle d'air à la surface.
Je me sens de plus en plus vivifiée !
Je m'allonge alors à la surface de l'eau, j'étends mes bras pour maintenir la flotaison.
J'écoute le son vrombissant de la vie aquatique.
Je sens des choses toucher mon corps mais je n'ai pas peur.
Je ferme les yeux pour ressentir les sensations encore plus fortes et me laisse emporter par le courant.
LE TEMPS EST SUSPENDU
Je ne sais combien de temps cela a duré.
Je ressorts de l'eau, enlève ma robe trempée.
J'entends un bruit derrière les fourrés : c'est un chevreuil qui se restaure.
On se regarde quelques secondes, immobiles, jusqu'à ce qu'il reparte.
Je m'allonge alors nue dans l'herbe.
les rayons du soleil me réchauffent rapidement;
Je sens tout de même un petit vent frôlant ma peau qui me donne la chair de poule.
Le ciel est bleu.Pas un nuage, rien, uniquement ce bleu infini.
Le grognement de mon ventre me sort de ma rêverie.
J'ai faim.
Je m'en vais alors, ma robe contre ma poitrine avec le soleil dans les yeux, le sourire aux lèvres et la joie dans le coeur de cette parenthèse enchantée.
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Auteurs Confinés 4 anni fa
Ah le Miserere...
Joli texte.