De cette dévote, celle qui fait semblant, j’en fais mon défouloir.

Cela me fait penser que ce n’est qu’un foulard qu’elle porte. Rien de bien dévot, ni de spirituel.

Prières, mais au nom de quoi ? Elle commence pourtant par les faire au nom de Dieu, lorsqu’elle récite. Mais le récit semble plus machinal que pensé et digéré. Les flexions et autres inclinations ont, elles aussi, quelque chose de mécanique, de la même manière que quand elle se purifie par l’eau. Sa prière n’est qu’une récitation gymnastique, avec une toilette avant de s’affairer sur son tapis. Rien de bien transcendant.

Les actes de la postiche dévote ne lui sont dictés que par son instinct, tantôt animal, tantôt pervers, causant bien des déboires à qui l’approche. Considérez alors l’épreuve interminable de ceux qui n’ont pas choisi d’être des siens. Guidée, elle ne l’est pas ; elle est bien loin de ce chemin sensé être droit et imploré au tout puissant par ses coreligionnaires.

Le personnage est ubuesque et porte tout au plus une coiffe. De même, ses homologues masculins portent la barbe de la façon la plus quelconque qui soit.

La dévote postiche n’a pas de foi et elle agit selon ses propres lois, éloignées de celles qu’elle est sensée suivre.

Disons-le dès que nous le remarquons : la dévote postiche, de sa supposée foi se fiche.